Nom : Winchester
Prénom : Alexe
âge : 19ans
sexe : Fille
Nationalité : Canadienne
Race : Loup-garou
Code : Validé par Abigaheyl
Description Physique : Décrire le physique d'Alexe pourrait en suprendre quelque uns. Si elle avait eu quelques kilos en plus, bien des gens l'auraient admirée. Cependant, un beau corps n'était pas sa réalité. Sa peau blême, malade, d'un aspect cadavérique, recouvrait un corps osseux, sans grand attrait. Pour cacher ce dernier, elle porte sans cesse de larges vestes noires ou grises, deux à trois fois trop grandes pour une personne de son gabarit. Ses manches cachent de petites mains recouvertes de cicatrices profondes, des poignets fragiles visiblement blessés et qui ont été brisés à plusieurs reprises. Son cou mince est constamment caché par un long foulard noir et bleu lui descendant jusqu'aux genoux. Ses bras, épaules et torse sont recouverts de longues cicatrices qui ne passent jamais inaperçues. Dans son dos se trouve une grande trace de brûlure au troisième degré, creusant dans le peu de peau qu'elle a. Ses jambes sont aussi dans un aussi piètre état, mais recouvertes de grandes bandes de gazes pour les dissimuler. Alexe porte des shorts noires, très courtes et souvent invisibles sous sa veste. Sous ses cheveux noirs mats, mi-courts et à la longue frange tombant à gauche se cache un oeil d'un magnifique brun-ambre, brillant d'une couleur dorée accroché par un rayon de soleil. Son oeil gauche n'avait pas eu la chance d'être aussi admirable, ou du moins, pas de la même façon. L'orbite ne renferme plus qu'un amas de chairs mortes, incapable même de bouger les paupières elles-mêmes coupées de vieilles blessures.
Sous sa forme lycane, elle se différencie des autres très rapidement; son pelage est d'un blanc immaculé et sa taille ne change pas de beaucoup. Ses vêtements d'habitude si ample lui font encore, sans même être serrés. Ses cicatrices restes cachées par ses vêtements, mais son oeil est clairement visible.
Point apparent : Un oeil inutilisable toujours dissimulé par ses cheveux et son pelage blanc.
Description Mentale : Alexe pourrait très bien être un modèle parfait pour une rédaction de 500 pages pour un congrès international de psychologie. Si un professionel avait pu l'observer, il ne saurait plus où donner de la tête. Souffrant de plusieurs maux graves, elle ne peut vivre en société. Fortement psychopathe, elle ne peut pas comprendre comment la société veut qu'elle soit ni comment les gens pensent, et elle s'en fiche. Dans sa vision du monde, il n'y a qu'un seul maitre. Cette personne a un pouvoir absolu, ses mots sont des ordres qui ne peuvent jamais être mis en doute. Ce "maitre", elle le suivra qu'il soit bon ou mauvais et prendra rapidement son point de vue (Syndrome de Stockholm). Son complexe d'infériorité renforce encore plus cette idée. De fortes névroses sont aussi clairement présentes, surtout son anxiété. Elle ne supporte pas d'être seule et fera tout pour l'éviter, surtout de nuit. Elle refuse également de dormir dans un endroit fermé, sans porte ni fenêtre, par simple peur de ne pouvoir en ressortir. Le seul bruit de chaines suffit pour la rendre incapable de se débattre. Elle se considère comme un démon qui mérite à peine de vivre. Elle a l'habitude de s'ouvrir les veines pour se prouver qu'elle est encore en vie. De plus, puisqu'elle n'as jamais appris comment le monde fonctionnait, elle ne sait pas se servir d'argent et n'en connait pas non plus la valeur.
Peur : Être enfermée dans une petite pièce sombre, ou alors attachée (par des chaines, cordes, duct tape...)
Passé du personnage : «Mon passé? Je doute que ça vaille vraiment la peine d'être raconté... Tu veux vraiment le savoir? Sûr? Bon... Mais ne te plains pas, c'est quelque chose dont je n'aime pas parler et c'est assez long...
Je suis née à Montréal, dans un petit quartier que personne ne connaissait. J'avais une bonne famille, mes parents étaient gentils. J'avais une soeur aussi. Mais je me souvient à peine de ces temps-là. La dernière fois que je suis allée chez moi, j'avais 4 ou 5 ans, pas vraiment plus je crois. Je me souviens seulement d'un homme devant chez moi, qui attendait devant son auto. Je n'avais pas vraiment fait attention à lui. Et la prochaine chose dont je me souvient, j'étais dans une pièce toute noire. Il faisait froid, j'avais faim. Je ne sais pas combien de temps je suis restée là, ça pouvait être des heures ou des jours. Mais après un moment, un homme est venu me voir. Il disait quelque chose, mais honnêtement je prêtais attention seulement à la nourriture qu'il avait dans ses mains. Je me souviens plus du reste. C'était pareil à chaque fois qu'il venait. Après un moment, un autre homme est venu avec lui. Celui-là ne parlait pas. Je me souviens juste de sa grande main qui m'aggripait sans cesse par le cou. Il me faisait mal, mais quand j'essayais de me défendre, il me frappait. Je me souvient encore de sa ceinture. Je te souhaite pas de te faire frapper avec un truc du genre, ça fait vraiment mal. Avec le temps, je ne voyais plus le premier homme, seulement de nouveau visages que je n'avais jamais vu. Jour après jour, ils me frappaient, me touchaient, faisaient tout ce qu'ils voulaient.
Je me souviens encore d'une nuit en particulier. J'étais beaucoup plus vieille à ce moment là. Ils avaient été au moins 7. Ils m'avaient amenée dehors pour la première fois en plusieurs mois. Il faisait froid et il y avait de la neige partout, c'était une des premières fois que je voyais la lune aussi pleine. Elle était un cercle parfait.
Comment me suis-je retrouvée dans une pièce fermée, attachée par des chaines plus grandes et solides que j’avais jamais vues? L’air puait la coagulation, je ne pouvais bouger mon corps à cause d’une couche épaisse, rigide, qui goûtait le fer. Sentir mes plaies était un enfer. Je pouvais entendre des voix d'hommes parler de l'autre côté de ce que je pouvais imaginer être une porte à ma gauche. Trois d'entre eux entrèrent dans la pièce, un long couteau de cuisine à la main. Je n'eu même pas la force de me débattre alors qu'ils disaient que c'était de ma faute, que c'était moi qui les avait tués et que je devais payer, qu'ils enfoncèrent la lame glacée dans mon orbite et en ressortirent des morceaux de mon oeil. Au travers de la douleur je pouvais m'imaginer ma peau être tranchée dans tout les sens, laissant seulement une marre de sang sur le sol. Après quelques minutes, mon corps eu pitié de moi et je perdis connaissance.
Passé ce point, je ne me souviens plus de grand chose. Je me souviens surtout des coups et de l'odeur étrange venant de tout ce que je mangeais et buvait, ainsi que le sentiment de faiblesse qui s'ensuivait. C'est resté comme ça pendant ce qui, j'imagine, était des années.
Un jour, ou une nuit, je sais pas trop. Un homme que je n'avais jamais vu est entré dans ma chambre. Il sentait le sang à plein nez, l'odeur âcre remplissait la pièce et venait de derrière lui. Dans le silence ambiant et ce malgré mon esprit complètement vide, deviner que plus personne à part lui et moi étions vivants n'était pas une chose difficile. Il détacha mes chaines, m'aggripa par la taille et s'avança rapidement vers la sortie. Le vent froid passant dans mes cheveux m'endormi sans que je puisse lutter contre le sommeil.
Quand je rouvris les yeux, j'étais dans un grand lit aux couvertures d'un blanc immaculé. C'était chaud et confortable, deux sensations que j'avais oubliées depuis des années. Je levai ma tête et je vis un homme près de moi. Un humain. D'instinct, je sautai en arrière et me cambrai. Un homme n'était jamais là seulement pour te regarder. Il leva la main vers moi et la posa sur ma tête, lentement et gentillement. Il me demanda mon nom. Je ne lui répondis pas. Je ne savais pas quel était mon nom, je n'arrivais pas à m'en souvenir.
- À partir de maintenant, tu va t'appeler Alexe Winchester. Tu va travailler pour moi jusqu'à ce que je te laisse partir et pas avant. Je t'ai sauvée. Tu m'appartiens.
À partir de ce jour, il prit soin de moi et en retour, je m'entrainais, du matin au soir, pour faire ce qu'il attendait de moi : Tuer des vampires. Il m'appris à lire, à écrire et à compter, mais surtout, il m'appris à me battre. Il me força à contrôler le loup qui dormait en moi afin de pouvoir me transformer à volonté. Il me montra comment chercher des informations, comment manipuler et en arracher par la force. Il me donna deux kodachis, très simples, qui devinrent rapidement une extension de mes bras. Je ne passai la garde de son Nodachi que quelques fois. Mon corps se transforma en machine à tuer, et il l'utilisait à sa volonté. Il me donnait une cible, j'attaquais et je tuais. Pendant nos longues errances à travers le monde, il me racontait des histoires, des légendes sur les loups-garous et les vampires. À plusieurs reprises nous voyions des maisons brûlées par l'un ou l'autre de ces clans. Parfois c'était des familles entières massacrées dans leurs propres maisons que nous trouvions. Si c'était des vampires, mon maitre était bien content, mais s'il s'agissait de loups-garous, il fronçait les sourcils et sortait de la pièce sans plus de cérémonie.
Quand nous étions à Londres après un séjour en France, nous croisèrent la route d'un groupe de vampires, sans doute des mercenaires si j'en croyais leur habits légèrement délabrés. Ils avaient l'air faibles et ne sentaient pas du tout le sang. Mon maitre et moi nous battîmes pendant ce qui me sembla des heures. Puis le temps se figea. Je vis un des vampires arracher le coeur de mon maitre. Il souriait. Je serrai mes lames encore plus fort et je perdis toute l'humanité que j'avais. Ce n'était plus un loup-garou qui les attaquait, c'était une bête sauvage que rien ne pouvait arrêter, pas même la douleur. Quand je repris mes esprits, je serrai mon maitre dans mes bras. Je pleurais. Puis je réalisai que je n'avais jamais su son nom.
Je laissai le corps sur place. Hors de question de le trainer avec moi, ce serait beaucoup trop lourd et ne passerait pas inaperçu. Je pris Akagane, son Nodachi, avec moi, pour ne pas oublier ma raison première de vivre : Tuer des vampires.
Depuis cette nuit-là, j'erre sans but dans les alentours de Londres, me cherchant à manger et des endroits sûrs pour passer mes journées à somnoler pour voyager sous les rayons de la lune et espérer croiser la route de quelque suceurs de sang.
Autres informations importantes : Alexe possède un grand Nodachi noir ayant Akagane (acier rouge) gravé sur la lame, recouvert de longs bandages en guise de protection pour la lame. En ville, elle le recouvre totalement d'un grand bandeau de tissu pour le dissimuler.