Un Taxi pour enfin dire: Home Sweet Home

- Leminer..., Hey oh, Leminer.

Le docteur se réveilla avec un aire plus réveillé, mais son regard ne démontrait pas vraiment d'émotion. Le sommeil et son état de rage l'a mît au bout du rouleau. Il avait de la difficulté à garder les yeux ouverts et il avait mal partout. Il ferrait quasiment n'importe quoi pour retourner chez lui rapidement.

Restes-tu loin d'ici? Si oui, il faudrait peut-être prendre hm...

Le docteur voulait dire quelque chose, mais sa réponse fût répondu par un bruit de moteur d'un véhicule.

- Un taxi! Il faudrait prendre un taxi.

C'était belle et bien un taxi. Il portait sur son toit, comme un roi, une couronne lumineuse avec des chiffres et des lettres inscrites. La voiture s'arrêta près des deux individus et descendu la fenêtre pour que le conducteur les appelle.

-Bonsoir, monsieur et madame, s'introduisait-il dans la noirceur de son véhicule. Avez-vous besoin d'un transport? À moins que vous préférez dormir à la belle étoile?

C'était un peu louche. Leminer savait bien qu'un taxi qui s'arrête près de la chausser et demande un transport à des étrangers, voulait bien se traduire en: ''Je n'ai pas eu un client de la journée.'' Mais le docteur ne voyait pas d'autre option. Il ne fait qu'un simple signe de la tête et la porte de derrière s'ouvra automatiquement.

-Grimper, ordonna le mystérieux conducteur. Je ferais même un rabais d'ami pour ce soir.

Sous ses traits de fatigue, Leminer se tourna vers Abigaheyl qui n'avait pas bougé de sa position en regardant le véhicule avec une certaine incertitude.

-Abigaheyl, est-ce que tu viens?

-Notting Hill, Powis... Square.

Il était assis sur la banquette arrière avec Abigaheyl près de lui. La femme n'avait pas dit un seul mot depuis que la voiture était arrivée. Elle était peut-être mal-à-l'aise en voiture.

Le chauffeur se dirigeait au quartier riche que le docteur avait dit. Le taxi était une voiture convenable et tout l'intérieur était fait en cuivre. Le pauvre chauffeur, il devait avoir chaud pendant l'été sous les rayons brulants du soleil!

La voiture était dans un silence presque effrayant. Le chauffeur ne disait rien et Abigaheyl avait se regard furieux imprégner sur son délicat visage. Elle devait être en colère contre le docteur pour l'avoir amener dans un véhicule de la sorte. Le temps filait et passait sans problème, jusqu'à ce que le chauffeur fait un brusque virage vers une rue désertée. Il appuya sur l'accélérateur et conduit la voiture sur une route déserte et longue.

-H-HEY! C'est quoi ton problème?! Ralen...

Avant même qui n'est fini sa phrase, un fusil pointait le front du docteur. Il pétrifia sur le champs et regardait le trou du fusil. Soudainement, il arrêta la voiture et toutes les portes s'ouvrent.

-Sortait monsieur. Et vous aussi mademoiselle Abigaheyl Ó Ceallaigh.

-T-Tu le...

-Sort espèce d'ordure!

D'une flexibilité inhumaine, le chauffeur prît le collet du docteur et le jeta dehors comme un jouet qui n'était plus amusant pour un enfant. Le docteur fît quelques roulades avant de s'arrêter sur la rue de pierre et ses lunettes se perdirent dans l'action. Il ne voulait que des brumes colorés qui ressemblèrent au chauffeur inhumain sortir de siège et Abigaheyl qui semblait sortir aussi. Il ne peut voir pas grand chose et encore faire des formes. Tout les contrastes et le focus de ses yeux était hors d'usage et son cerveau ne pouvait même pas entendre ce qui arrivait loin de lui.

-Un vampire... merde.

Il essaya de se relever, mais la fatigue et ses muscles ne voulaient rien faire. Il était plaqué au sol, sans défense et sans moyen de savoir qu'est qui se passait.

Lorsque Leminer donna les indications au chauffeur, ils décolèrent dans les rues éclairées de Londres. Le calme après la tempête n'avait pas fait long feu parce que présentement Abigaheyl ne sentait que la tension qu'elle s'auto-créait en plus de la tension qui s'était créée à l'intérieur du véhicule. Leminer devait être bien écrasé sous tout ce poids psychique.

Tout à coup, le véhicule changea de cap très brusquement. À ce moment, le docteur sortit de son silence et cria au chauffeur.

-H-HEY! C'est quoi ton problème?! Ralen...


«Et voilà! C'est maintenant qu'on va commencer notre petit jeu. J'espère seulement que je peux pousser mes limites assez pour terrasser ce détritus humanoïde et qu'en même temps Leminer ne se retrouve pas entre nous deux.»

La créature lâche pointa alors son fusil vers Leminer qui a eu pour effet de le figer immédiatement et ensuite les ordonna de sortir.

-Sortez monsieur. Et vous aussi mademoiselle Abigaheyl Ó Ceallaigh.

-T-Tu le...

-Sort espèce d'ordure!

« Et oui, il semble me connaître. Ceci ne sent vraiment pas bon... Ah! Quoique d'un autre côté, il détient peut-être des informations importantes au sujet de mon père... Si la situation me le permet, je vais tenter de l'immobiliser afin de lui faire cracher le morceau. Dans une situation pareille, je ne peux pas risquer d'amoindrir mes chances de combat en conservant une apparence humaine. Il faut que je réussisse à me transformer.»

Le vampire n'y alla pas de main morte avec Leminer; il le propulsa en dehors du véhicule. Le docteur roula par terre et sembla être évanoui. Abigaheyl, rassurée de voir Leminer hors de danger pour le moment, sortit du taxi tel qu'ordonner par le chauffeur.

- Alors, tu veux parler avant ou après que je t'aille démoli la cervelle? C'est quelque peu injuste que tu me connaisses pendant que je ne sais rien de toi. Qui t'envoie?

Il sembla amusé par les propos d'Abigaheyl. Peut-être savait-il qu'elle était vulnérable cette nuit?

- C'est justement pour cela mademoiselle Ò Ceallaigh qu'ils m'envoyent s'occuper de vous. Vous fourrez votre museau dans un endroit où vous ne devriez pas. Mais peu importe vous allez mourir ce soir, et l'histoire sera réglée.

Sur ces mots, il tira en direction de la louve. Elle eut juste le temps d'esquiver le tire avant qu'il n'atteigne son coeur. «Il sait viser ce tas de merde! Ça risque d'être une pénible bataille.»

Ses ongles commençaient lentement à se durcir et prendre la forme de griffes bien aiguisées. Sa pilosité augmentait peu à peu. Ses yeux prirent une teinte doré plus faible que d'habitude en raison de la lune. Et son ossature se transformait encore plus lentement que les deux aspects précédents. «Mais Dieu que c'est long! Tu parles d'une nuit pour m'attaquer. Même si mes sens sont en alerte, ils ne sont pas aussi vifs qu'avec une transformation à plein régime. Et cela va de même avec ma force et mes mouvements. Hey Merde!»

Pendant son esquive, il tira une seconde fois dans la direction où elle s'avait projetée et réussit à érafler la cuisse gauche d'Abigaheyl. La douleur fut plus vive qu'une simple balle, il fallait qu'il ait chargé son fusil de balles en argent. Par chance à voir l'impact du projectile par terre, la balle n'était pas remplie d'argent liquide ce qui aurait pour effet de tuer Abigaheyl presque inévitablement si elle recevait une balle.

Le vampire n'avait pas l'air d'être un combattant de proche. Mais avec son arme, il était difficile pour Abigaheyl de l'approcher assez pour lui arracher son arme et son coeur en passant. Avec un autre loup-garou, cela aurait été plus facile... Mais bon, les circonstances étaient telles qu'Abigaheyl devait trouver un moyen de frapper vite et fort d'un seul coup. L'erreur n'était pas permise. Elle s'élança donc vers un bâtiment pour avoir un regard en hauteur de ses possibilités et à la fois tenter d'échapper au regard vigilent du vampire.

La bâtisse désaffectée devait être anciennement un appartement ou quelque chose dans le genre. Parce qu'il y avait un escalier à plusieurs palliers qui était destiné à permettre à ses résidents d'entrer dans leur logement par derrière. Ce détail facilita grandement Abigaheyl à bondir jusqu'au toît. Malgré le fait que la hauteur de ses sauts étaient largement brimée par sa situation actuelle, l'architecture de l'escalier rendit la tâche comme un jeu d'enfant. Tout en grimpant, le vampire tira à plusieurs reprises pour tenter de toucher la louve-garou, mais sans succès. Son excitation et sa rage augmentaient par l'activité physique. Même sans permettre une transformation complète, ses facultés s'étaient beaucoup améliorées depuis sa blessure à la cuisse.

«Avec tous ses tirs, il va bien manquer de balles bientôt!»

Effectivement, une fois arrivée au sommet, Abigaheyl n'entendait plus de coup de feu. Elle s'aventura alors près de la corniche pour confirmer ses doutes. Et oui, il était en train de chercher son chargeur à sa ceinture.

«C'est le moment où jamais!» Puis, elle plongea en direction du vampire. Une seconde, ou même une fraction de seconde fut le temps qui s'écoula entre le saut et l'attérissage. Le suceur de sang avait eu assez de temps pour recharger son arme, mais pas assez pour bien viser. Il toucha l'épaule droite d'Abigaheyl et au même moment, cette dernière transperçait le coeur de l'ennemi. Les deux se fixèrent dans leur souffrance respective. Transpirant de douleur, Abigaheyl finit par lui dire pendant qu'il commençait à se décomposer comme son corps aurait dû depuis longtemps:

-Dommage que tu m'as attaqué aujourd'hui. J'aurais bien aimé jouer avec toi un peu plus longtemps avant de te tuer.

Puis, elle relancha sa prise et s'écroula. Heureusement, la balle n'avait pas touchée d'organe vital, mais elle était restée logée dans son épaule. La douleur était insupportable, c'était comme si son épaule voulait s'arracher d'elle-même. Elle tenta alors de déloger la balle avec ses ongles redevenus normaux par son affaiblissement. Évidemment, elle utilisa la main qui n'était immaculée du sang du vampire. Elle pénétra alors son index et son pouce dans la blessure dans le but de trouver l'intrus et de l'extirper au plus vite avant qu'elle ne perde conscience. Elle était chanceuse, car il n'était pas très loin, presque en surface, et l'opération se fit facilement. Elle se brûla le bout des doigts au passage, mais elle retira la balle et la laissa tomber à côté d'elle.

Elle était morte d'épuisement. «Suis-je capable de me relever...?» Elle laissa passer quelques minutes pour retrouver un peu de sa force qui revenait après avoir extrait la cartouche. Après un certain effort, elle réussit à se lever et se dirigea vers l'endroit où Leminer avait attéri.

- Hey Leminer, est-ce que ça va? Tu m'entends?

«Qu'est-ce que je lui dis s'il a tout vu... Ah merde qu'est-ce qu'il va se passer à cause de cette décomposition ambulante?»

«Qu'est que tu fais, Leminer?»

Le docteur se figea dans les ténèbres. Devant lui, un homme portant une armure de force spéciale de l'Inquisition se tenait droit comme une statue. Ses yeux étaient un peu ouvert, mais un étrange liquide noire qui sortait. L'armure était dans un sale mauvais. Il y a avait des marques de griffes et de morsures dans son équipement et son genoux droit avait un trou par une balle de fusil.

«Oh non...»

Le docteur était terrorisé et voulait s'enfuir, mais ses jambes ne voulaient pas bouger.

«C'est quoi la suite du plan, Chasseur Leminer Christ-Lloyd?»

«Je suis plus un chasseur! Tu n'es pas vrai, c'est un cauchemar!»

Il voulait chasser le fantôme par des hochements de tête et une agitation très expressif de ses bras, mais l'homme ne bougeait pas.

«Tu nous l'avais dit. Tu nous avais tous dit qu'on reviendrez chez nous après cette mission.»

«J'ai jamais.... J'ai jamais dit ça!»

Le fantôme s'approchait du docteur.

«Ils nous avaient dit qu'on pouvait te faire confiance. Ils nous avaient dit que tu es un de leur meilleur tacticien. Et toi, tu en as profité pour en cueillir les lauriers. Tu nous as trahi et menti. Tu nous as tous condamnés.»

Le fantôme était à un pied du docteur avec un fusil en main.

«Tu seras puni.»

Le docteur mît ses mains devant son visage et relâcha un cri d'horreur dans l'intonation de l'arme à feu.

- (...) Lemi..., st... a.. va? Tu m'en(...)?

Le docteur ouvrît péniblement ses yeux mouillés qui ne pouvaient plus faire une identification visuel. Il ne sentait plus son corps et il avait très mal à la tête. Son ouïe lui revenait petit à peine et avec le peu de force qu'il lui restait il bougeait la tête vers la voix d'Abigaheyl. Il y avait des larmes sur son visage qui n'arrêtaient pas de couler et un grand trait de sang coulait à partir de son cuir chevelu et coulait sur son visage. Le docteur se sentait pathétique. L'idée du vampire qui l'avait projeté hors du véhicule ne semblait être plus là. Peut-être qu'il s'est fait tué par un membre de l'Inquisition qui avait passé pour le tuer, mais si c'est le cas pourquoi Abigaheyl avait des couleurs très vives sur son corps? Il essayait de respirer pour pouvoir communiquer avec Abigaheyl.

-Ap... Appelle av... avec mon... cell... celluaire da-dans poc-poche de m... mon mant-manteau. Ou-Ouvre le, pes-pesse bout.... bouton vert... tap-tape 9.9.9 et pèse... bu-button vert. Dit... près de Po-Powis Squa-Square.

Le docteur n'avait aucune idée si Abigaheyl allait appeler les urgences ou non. Ses blessures semblaient assez grave et il n'avait aucune idée si elle allait appeler les urgences. Il avait, depuis très longtemps, peur pour sa vie.

La jeune femme ensanglantée fixait les yeux de Leminer qui ne semblait pas voir grand chose à l'exception de ses larmes. Il pleurait comme un enfant. Il était si fragile qu'on aurait dit qu'il allait se briser à tout moment. Justement, parlant de briser, son état ne semblait pas très favorable. Il avait du sang qui lui coulait sur le visage et se mélangeait aux larmes qui couraient sur ses joues. Abigaheyl commença à inspecter le crâne du pauvre homme quand il lui demanda:

-Ap... Appelle av... avec mon... cell... celluaire da-dans poc-poche de m... mon mant-manteau. Ou-Ouvre le, pes-pesse bout.... bouton vert... tap-tape 9.9.9 et pèse... bu-button vert. Dit... près de Po-Powis Squa-Square.

«Heum... Tout d'abord, je vais t'inspecter et ensuite on verra pour le coup de téléphone. Sans être égoïste, je n'ai pas vraiment le goût que des personnes me voyent dans cet état. Elles poseraient trop de questions et c'est bien la première chose que je voudrais.»

Malgré son raisonnement, elle voulait quand même sauver cet homme qui lui déclenchait un certain côté maternel. Sur son île, il lui ai arrivé, lors d'une chasse à l'intru, de voir des hommes, aussi matures que Leminer et encore plus, fondre en larmes et même uriner de peur pendant qu'ils les traquaient. Ceci ne l'avait jamais émue pour autant. Ils étaient une menace à leur paîx et rien de plus. Mais cet homme, là présentement, devant elle, n'était pas plus un ennemi qu'un petit chiot qui chercherait du réconfort et de la sécurité auprès d'une main aidante. Donc, elle poursuiva son inspection.

En dépit du sang abondant, il n'y avait pas de fractures, ni de plaie assez profonde pour y voir le crâne. Puisque c'était la tête, il était normal qu'il y ait autant de sang. Il lui suffirait de panser la plaie pour que son sang coagule. Elle se mit donc à la tâche en déchirant des lanières de sa robe qui était déjà ruinée de toute manière et en les appliquant sur la plaie pour enfin attacher le tout. Elle jurait à soi-même de ne pas avoir sous la main son sac d'herbes médicinales. Elle aurait tant aimer utiliser ses achillées millefeuilles pour aider la cicatrisation. «Bon, la tête est faite, reste à voir les autres dégâts»

Forte heureusement, il n'y avait rien de fracturer, seulement une épaule démise et des éraflures un peu partout qui pourraient attendre. Elle devait s'y prendre rapidement avec l'épaule avant qu'elle ne devienne trop enflée et que le replacement soit trop compliqué. Elle positionna ses mains et se prépara à replacer. Elle devait évaluer la bonne force à mettre pour ne pas lui déboîter une seconde fois l'épaule.

- Okay, Leminer... Écoute-moi bien. Tu as une blessure au crâne, mais elle n'est pas sérieuse. Elle commence déjà à arrêter de saigner. Des éraflures sont ce qui décrivent le reste de tes blessures, à l'exception de ton épaule démise. Je vais la replacer... Mords dans ça...

Elle lui tendit un autre bout de sa robe comprimé en boule pour qu'il puisse mordre aisément dedans. Puis, elle lui replaça l'épaule.

Il ne gémit qu'un petit bruit sourd et profond. Ensuite, il repartit dans les limbes, vidé de toutes énergies nécessaires pour rester réveillé. Elle lui fabriqua un atèle avec ce qui lui restait de jupe. «On peut dire que j'ai presque les fesses à l'air maintenant...» Pour sa part, Abigaheyl saignait encore de ses plaies causées par les balles d'argent, mais n'en ressentait plus le malaise de tout à l'heure. Elle avait retrouvé une certaine partie de sa force naturelle et se sentait prête à partir. Elle se sentait assez forte pour transporter un homme facilement. Ce fut donc ce qu'elle fit. Elle s'agenouilla dos à Leminer, passa les bras de l'homme autour de son cou et le hissa sur son dos en faisant attention à ne pas utiliser le bras blessé du docteur.

«L'image doit être quelque peu dénuée de sens commun, mais je ne peux pas me permettre d'appeler à l'aide ou bien de le laisser là.» Elle commença à marcher sur la rue en reniflant attentivement l'air afin de repérer l'odeur de Leminer dans une des bâtisses au alentour du Powis Square. Elle perçut son odeur à deux coins rues d'où elle se trouvait. Elle marcha méticuleusement pour ne pas attirer l'attention quoi que les rues étaient désertes, mais il vallait mieux prévenir. Arrivée devant le bâtiment, elle fut heureuse de contaster que son nez ne lui avait pas fait défaut en voyant l'écriteau Notting Hill. «Bon, il me suffit d'entrer en douce par derrière, et le tour est joué.» Une fois derrière, elle déposa Leminer tout doucement sur le sol.

- Leminer réveille-toi, et répond-moi. J'ai besoin de ton aide. Es-tu capable de te tenir debout en prenant appui sur moi? On est chez toi et, avec les caméras de surveillance, tu dois être capable de te tenir debout, pour du moins avoir l'air ivre. S'ils me voyent trimbaler un homme blessé, ils vont s'imaginer trop de choses que je ne souhaite vraiment pas... Allez, fais un dernier effort. Je vais pouvoir désinfecter tes plaies une fois rendu...

Elle souhaitait péniblement qu'il suive ses directives sans se poser de questions. C'était déjà assez délicat pour elle comme ça.

La jeune femme n'écoutait pas les ordres du docteur. Il se sentait idiot d'avoir ordonné à la femme qui a marché pendant la nuit dans un vêtement de paysan. Peut-être par le peu de concentration qui lui restait, il a pu regarder en silence, et avec un air d'un homme qui est très fatigué, la jeune femme qui examinait sa blessure à la tête. Il pouvait sentir les doigts de la jeune femme toucher légèrement son crâne à la recherche du point d'impact. Il ne protesta pas et laissa la jeune guérisseuse faire son travail. Il entendît un bruit déchirement et sentît une pression autour de sa tête. Il se sentait comme un enfant.

Elle continuait à l'examiner et pendant qu'elle déchirait un autre morceau de sa robe, Leminer se demandait pourquoi celui la était plus long, il craignait le pire. Ses yeux qui ne voyait rien devant lui se dérivaient vers la forme humanoïde brumeuse. Il essaya de comprendre ce que la jeune femme disait.

- Ok..., Lem...r... 'coute-moi bie... une ...'essure au crân..., ...is ...le n'est pas séri...e. Elle com...e dé... à
ar...er de saig... Des éra...res sont ...ui décr...ent le reste ...es
blessu..., à l'exc...on de ...n épau... dé...se. Je vais la ...lacer...
Mords da... ça...

Il voyait une image floue de la robe en boule devant son visage. Sans riant dire, il ouvra la bouche et mordît dans le morceau de linge. Il avait sa petite idée et quand il sentît un choque électrique lui passé dans le corps, son hurlement était étouffé par le tas de linge. Il n'avait plus d'énergie pour rester éveiller et tomba inconscient.


«Leminer! Viens ici!»

Le jeune garçon sans visage regardait l'étrange silhouette devant une lueur rougeâtre.

«Qu'est que c'est ça?! Dis-le moi!»

Le garçon sans visage ne dit rien, car il n'avait pas de bouche.

«Qu'est que tu as brûlé?! Dis-le moi!»

Le garçon sans visage ne dit rien, car il n'avait pas de bouche et ne pouvait rien sentir.

«Qu'est que a brisé?! Dis-le moi!»

Le garçon sans visage ne dit rien, car il n'avait pas de bouche et ne pouvait rien voir.

«Espèce d'inutilité!»

On le prend et on le traîne. On le traîne et on le lancer au sol. La silhouette s'approche et brandit une sorte de bâton à fer chaud.

«Espèce de déchet! Je te hais, je te hais, je te hais, je te hais!»

La silhouette le frappa avec le bâton au même endroit, mais jamais le gaçon sans visage dît quelque chose car on lui a enlevait ses yeux, son nez et sa bouche. Il était une ordure.

- Leminer réveille-toi...

Le docteur ouvra les yeux. Il était allongé au sol et semblait être plus conscient que son dernier éveille, mais n'avait pas le nécessaire pour voir la jeune femme et son visage laissait dégager des signes de douleurs. Son ouïe entendît correctement la voix de la jeune femme et sentait un peu de force dans sa voix, mais il avait encore mal partout, surtout à l'épaule et encore à la tête.

-J'ai besoin de ton aide. Es-tu capable de te tenir
debout en prenant appui sur moi? On est chez toi et, avec les caméras de
surveillance, tu dois être capable de te tenir debout, pour du moins
avoir l'air ivre. S'ils me voient trimbaler un homme blessé, ils vont
s'imaginer trop de choses que je ne souhaite vraiment pas... Allez, fais
un dernier effort. Je vais pouvoir désinfecter tes plaies une fois
rendu...

Si ce n'était pas pour le fait qu'il ne pouvait pas bouger, il aurait sursauté de surprise par la force de la jeune femme et surtout comment rapidement elle a trouvé l'endroit. Quand Abigaheyl finît sa phrase, le docteur ne démontrait aucun signe de vie, mais il fait un très faible sourire et un clignement des sourcils pour lui dire sa réponse positive.

Elle aida Lerminer à se relever péniblement et avec une dernière volonté, il donna l'ordre à ses jambes de se soutenir. Elles le font, mais c'était douloureux. Après qu'il grimaçait à la douleur, il faisait ce qu'Abigaheyl lui demanda et marcha péniblement vers le bâtiment avec l'aide de la jeune femme. En entrant dans le bâtiment, la jeune femme se dirigea vers les ascenseurs et entra dans celui qui était ouvre. Les portes se fermèrent derrière eux.

-Ap-Appui... l-le bouton 3... mon ap-appartement est l-le 3.0.7.

La jeune femme appuya le bouton indiqué par le psychiatre et l'ascenseur s'éleva. Elle s'arrêta légèrement et les portes s'ouvrirent. Avec l'aide d'Abigaheyl, il la dirigea vers son appartement. Une porte en bois avec une plaque gravée 307 individualisa l'appartement.

-Da-Dans mon man...manteau, clé à-à fin... ron-ronde avec poupée ru-russe.

Abigaheyl rechercha dans la poche la plus près d'elle et y sortît son porte clé avec la petite poupée russe rouge. Elle inséra l'une des six clé dans la serrure, tourna et entra dans l'appartement.

Si se n'est pas le cas de sa myopie, le docteur aurait vu l'entré avec le petit placard pour manteau et le tapis en plastique pour les souliers. Après avoir traverser l'entrée, il y avait la cuisine style new-yorkais avec un comptoir élevé, un frigidaire, une cuisinière, un lavabo à deux contenants, des placards remplient de nourriture et d'ingrédients des recettes et quelques épices. Le salon avait un sofa qui était en face d'une télévision et un sofa à une place, celui qu'il utilisait le plus. Deux étagères remplient de livres et de romans étaient contre le mur du salon et une plante verte pour donner un peu de vie. Derrière la télévision, deux grandes portes en verre s'ouvrent pour arrivé au balcon où il n'y avait d'un cendrier déjà utilisé près des portes. Une table à quatre chaises étaient la ligne qui divisait la cuisine du salon. Le mur de gauche était là où les portes de trois chambres étaient installés, la première était grande ouverte et était meublé d'un lit king, de deux tables de chevets et d'une commode pour les vêtements pour Leminer, ainsi qu'un placard avec plus de vêtements, mais plus propre. La deuxième était un mini-centre sportif avec un vélo, un tapis roulant et un multistation. La troisième chambre avait un lit simple, une table de chevet et une lampe, c'était une chambre d'invitée qui avait jusqu'à maintenant peu servie. À la fin du mûr, il y avait une toilette avec des produits pharmaceutiques et de soin corporelle.

Il sentait sa conscience se perdre et sa vue chuté, il allait tomber inconscient. Il se bat mentalement pour rester éveiller, mais son corps coupa toutes connections avec ses sens et il tombe dans les pommes, retenue par Abigaheyl qui semblait avoir deviner qu'il allait bientôt partir.