Fawlkes Dantes Membre
Messages : 6 Date de naissance : 12/05/1989 Date d'inscription : 05/11/2011 Âge : 34
| Sujet: Jardins victoriens et autres secret [pv loup garou/vampire] Sam 19 Nov - 9:31 | |
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Le calme. Loin du tumulte urbain de Londres, et en son plein cœur, Fawlkes trouvait la paix. St-John’s Church, l’église du Pieu Jean. Mais outre le calme, Fawlkes s’adressait à un tout autre archange : Michel. La quiétude plaisait sensiblement à Fawlkes qui cultivait ces moments privilégiés avec lui-même et le Très Haut. C’était le moment où se reflétait sa plus grande douceur. Il n’avait pas oublié qu’un jour, il n’était pas qu'un traqueur du Vatican à Son service. Il avait été ce jeune fringuant rugbyman jovial. Et de pouvoir prier en toute liberté, libre de bruit, distractions, de nuisances externes, être en tête avec soi et Lui, rappelait à l’inquisiteur son passé.
Ce soir il s’en allait arpenter la ville pour enquêter sur quelques effusions de sang que la police n’arrivait pas à comprendre. Des combats violents, célères, bruyants, qui se sont effacés en quelques minutes sans laisser de traces autres que les dégâts aux infrastructures. Des coups de feu. Plusieurs. Alors si ce n’était pas des gangs, se devait être des créatures de la Nuit.
Se relevant lentement, l’inquisiteur observa l’espace d’un instant, l’intérieur de l’église. A vingt-deux heures, peu étaient ceux qui y avaient accès, encore moins les pieux. Il se dirigea lentement vers le centre de la nef pour s’y agenouiller, formant le signe bien connu de la croix, accomplissant la fin de sa prière à Saint Michel. Tout aussi fluide et lent qu’il fut à l’aller, il s’en alla d’un pas pensif vers le bureau du père, y reprendre son sac, sa veste. Se faisant, il y contrôla machinalement que rien ne manquait. Ni les copies de ses élèves, ni ses cartes de Londres, son fidèle Ascalon – son P220 – ou encore « petites aiguilles » qui allèrent se ranger à sa ceinture, autour de son cou et dans la veste. Maigres protections que les lames du Seigneur, mais Il veillait sur lui, le guidait et Il saurait le protéger tout en accompagnant sa main pour soulager damnés et âmes perdues. C’était ainsi. Avec un sourire en coin, Fawlkes remit son sac sur le dos avant de sortir de l’église discrètement, se dirigeant vers la sortie annexe, son passe-partout dans la main. Une fois sorti, il posa sa main sur la porte, comme un adieu à un vieil ami. Son but :Victoria Tower gardens. Il fallait passer par Westminster bridge, de quoi l’occuper pendant quinze à vingt minutes de marche dans la ville. Sa main décollée de la paroisse, de deux choses l’une : le début d’un discours du père King et de Frost lui vinrent à l’esprit, des paroles sages, justes et terriblement belles. La deuxième : son médaillon de Saint Jude se refroidit légèrement, comme sortit de l’air frais, rappelant à son porteur sa présence.
Sa présence et celle, il en était certain, d’âmes qu’Il avait renié ou qui s’étaient elles-mêmes égarées de Sa Vue. “ Yet knowing how way leads on to way, I doubted if I should ever come back.”
Sur le bord du trottoir, casquette vissée sur la tête, main droite dans sa poche de veste, Fawlkes marmonnait quelques paroles et mots de Foi. Quelques paroles d’un homme qui sut garder la paix en lui en temps de chaos, et changer à sa façon le monde. Ainsi vêtu, de ses chaussures de marche, son cargo beige, de sa veste bleu marine et son couvre chef noire, l'inquisiteur parti en direction de Westminster Bridge
- les personnes s’étant assises en grand obscurité, ont vus la Grande Lumière.
Et nul doute qu’ils l’avaient un jour, et que Fawlkes pallierai à leur égarement. Par la rédemption ou celle de Dieu. Il ne faisait alors que les présentations.
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Maryse Membre
Messages : 13 Date de naissance : 17/10/1989 Date d'inscription : 18/04/2011 Âge : 34 Race : Vampire Nationalité : Africaine
| Sujet: Re: Jardins victoriens et autres secret [pv loup garou/vampire] Ven 2 Déc - 1:08 | |
| La nuit était froide et silencieuse. L'odeur pestilentielle des lycans étaient encore présentent dans l'air, mais beaucoup moins forte du toit de l'immeuble à deux étages qu'elle s'était assise pour relaxer.
-Maudite nuit.
Elle prit plusieurs gorgées de la bouteille de vin volée qu'elle avait dans la main. Même si le goût n'avait plus d'intérêt face à ses papilles gustatives, elle avait toujours l'habitude de boire pour lui donner une attitude forte envers les hommes, mais cette manie est devenue une sorte de mouvement inconditionnelle qui montrait une idée qui trôlait dans sa tête.
En voyant, qu'elle était vide la vampire la lança derrière elle en grognant. La Matronne ne l'avait pas envoyer en mission depuis un long moment et cela l’inquiétait. Était-elle banni, est-ce qu'on l'a oublié du clan? Si c'était le cas, pourquoi la Matronne ne disait rien ou n'avait pas avertie la vampire de son échec.
-Calme-toi Maryse. T'es juste un pion dans le grand jeu de la Matronne. Attend et tu auras ta réponse. En temps et lieux.
Elle secoua la tête en chassant les idées noires et remît son masque tribunal, réclamant ainsi que ses couteaux. Cette nuit-là, Maryse n'avait pas encore trouver de bonne prises. Les gens sont plus prudents dans le quartier qu'elle rôdait. Il se fessait tard et le soleil allait se pointé le nez dans trois heures. Le temps était en jeu et Maryse devait trouver une grosse prise. Son argent se fessait court rapidement par ces sorties et ses achats de son armure.
Elle finît par s'arrêter sur le toit d'un batîment non loin près du pont Westminter. Il n'y avait pas beaucoup de circulation et peu de passants intéressants. Des londoniens et des américains, ainsi que plein d'autres origines allait et venait sur le pont. Dans l'ombre, elle attendait et attendait que quelque chose se passe ou quelqu'un se montre comme une proie potentielle.
Le temps filait et elle se disait qu'elle devait changer de place. Mais, au moment où elle décida de partir, quelque chose prît son attention. En bas, aussi gros qu'une fourmis, un homme bien confiner et cacher marchait sur le trottoir du pont, sac-à-dos en main. À première vue, ce n'était qu'un simple touriste, mais depuis quand les touristes mettent des casquettes sur leur tête pendant la nuit?
Elle sourit en l'observant de plus en plus. Un sac à dos bien rempli, une main dans la poche, l'air d'un homme qui vient d'entrer en lieu inconnu, c'étaient tous de bons signes pour la chasseuse. Soit s'était un vendeur ou un voleur, si la chance lui tournait, peut-être même un livreur de la mafia. Elle souriait tellement qu'on pourrait dire que ses lèvres allaient s'arracher.
-Finalement, te voilà.
Avec une grande discrétion, Maryse suit l'homme du haut des bâtiments en surveillant chacun de ses pas et en le traquant comme la proie qu'il était. La seule question qu'elle pouvait se poser était; où est-ce que l'homme allait? | |
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