Enfin fini

Émilia venait enfin de terminer sa journée remplie de cours à l'université. Quelle journée épuisante. Malgré le fait que son oncle possèdait une petite fortune Émilia préférait prendre le métro, en même temps elle pouvait s'assurer de protèger le territoire des lycans. Après avoir payé son billet elle descendit lentement les escaliers qui menait au train. Son sac à une épaule étais assez lourd puisqu'il contenait 3 gros livre d'histoire et les travaux à corrigés de ses élèves. Alors elle longea le long couloir jusqu'à sa fin. Puis elle s'assit sur l'un des banc et sortie de son sac les travaux. Elle resta au agait tout en corrigeant les travaux ma fois très rapide à faire. Le train ne devait pas tarder à arriver. Émilia regardait de temps à autre les passants dont un clochard....encore un pensa t-elle. Son odeur venait chatouiller le nez d'Émilia et la dégoutais, mais loin de surpassé le parfum le la vieille dame qu'on aurait dit qu'elle avait mit la boutaille au complet. Alors Émilia essaya de se changer les idées en respirant dans son châle qu'elle avait mit par dessus une camisole blanche et des jeans. Elle ragarda sa montre: le métro était en retard. Puis elle se replongea dans sa correction.

C'était l'heure de pointe. À chaque arrêt - environ à toutes les deux minutes - les travailleurs s'entassaient sans dire un mot, ayant accepté leur triste sort de sardines entassées le temps de quelques arrêts. La chaleur dans le métro était torride, et la sueur des humains envahissait les narines de la louve alpha. Une odeur pas très agréable: parfums, alcool, sel et pieds odorants s'entremêlaient pour former des volutes olfactives des plus chaotiques. Rose, entassée elle-même juste devant la porte du métro, ne s'en souciait guère, préférant scruter discrètement les alentours. Pas de vampires à l'horizon: seulement quelques humains ainsi qu'un loup-garou mâle à ses côtés remplissaient le wagon de métro. Son escorte.

Une escorte. Elle avait beau sortir cinq minutes pour quoi que ce soit, il lui en fallait au moins un. Alpha oblige, son statut était reconnu de bien des gens: les Vermillion et l'Inquisition, notamment. Bien que Rose était parfaitement capable de se défendre et d'imposer le respect, elle restait toutefois vulnérable à une attaque de groupe. Le garde du corps était donc nécessaire en temps de guerre, peu importe les capacités de l'Alpha. À cette pensée, elle eut un soupir. Bien qu'elle comprenait la logique, elle s'ennuyait un peu du temps où l'on pouvait la laisser indépendante. Son compagnon, un grand brun aux cheveux longs affublé d'un trenchcoat en cuir, s'en rendait bien compte, et lui adressait très peu la parole. Alpha ou pas, les loups étaient aussi un peu humains de nature, et les humains avaient parfois besoin de leur indépendance. Il ne lui parla donc pas, comprenant assez bien que trop jouer copain-copain avec elle l'irriterait plus qu'autre chose.

La porte s'ouvrit, et les narines de Rose frémissèrent. Une jeune femme aux yeux verts portant un tas de dossiers sur les genoux était assise sur le banc, et semblait réagir en apercevant le train. Bien que jolie, ce fut toutefois un autre détail que Rose reconnut. C'était une louve-garou. Elle était encore trop loin pour déterminer de quel clan il s'agissait simplement par l'odeur, mais elle sentait la présence de l'odeur des Blackthorne. Une lointaine descendante de sa famille, peut-être? Toutefois, elle était une Blackthorne jusqu'à un certain point, et Rose avait besoin d'alliés dans cette guerre. Rose lança un regard à son escorte puis fixa la femme au travers de la porte ouverte, attendant sa réaction. Avec tous ces gens, elle allait établir un profil bas, mais elle voulait toutefois attirer son attention le plus possible.

De nouvelles odeures commencèrent à arriver. Encore des odeures répugnantes, comme la sueur causé par le fait d'être entassé dans les wagons. Émilia ne s'en soucia point et remit son nez dans ses dossiers, en attente du prochain train qui arriverait dans quelques secondes. Tout en gardant son châle autour de son nez qui dissimulait a peine la fâcheuse odeur de la vieille dame.

Puis elle leva brusquement la tête en fixant l'entrée du métro, dans ce long tunnels noir se trouvait une présence familière, mais à la fois inconnue. Celle-ci n'était pas seule et était accompagné d'un être avec une grande force. Elle était persuader qu'il s'agissait de lycans, dont une femelle et un mâle.

Le train apporchait et ses chances de reconnaître cette louve-garou s'emplifiait, elle ne ce soucia guère de l'autre présence son odeur ne l'attirait pas. Le coeur d'Émilia commença a battre plus rapidement, et sa pupille ce dilata. Elle échapa ses dossiers de ses genoux par malhadresse. Elle engoissa un peu ne se rappelant pas cette odeur si familière. Pas le temps à la pannique, ce dit-elle.Émilia se ressaisit et ramassa ses dossiers éparpiller sur le carlage mal lavé.

En étant penché en petit bonhomme, elle se rappela lorsque qu'elle était petite et que sont père recevait la visite des Blackthorne, cette odeur que dégageait cette famille, si imposante et rafinée. Elle n'avait pas sentie cette odeur depuis des lustres. C'était évident cette louve-garou est une Blackthorne. Émilia huma
ce fumet qui lui rappelait tant de bon souvenirs, se raprochant de plus en plus.

Le train arriva enfin. Le châle d'Émilia ainsi que ses cheveux ondulés virvoltaient dans le vent provoqué par la vitesse du metro. Elle ce dépacha de mettre ses papiers dans son sac, se releva et fixa la porte du wagon auquel elle percevait l'odeur.

La jeune femme semblait nerveuse. Dès son arrivée, elle venait de renverser ses papiers sur le sol, est s'empressait de les ramasser avant que le métro ne reparte en les emportant au vent. Une fois la porte ouverte, Rose eut plus de temps pour observer les traits de la louve. Cheveux bruns foncés ondulés, peau blanchâtre, yeux vert forêt, taille moyenne... L'alpha avait beau chercher, ce visage ne lui disait pas grand-chose. Pourtant, son odeur ne faisait aucun doute: elle avait un lien avec les Blackthorne, bien qu'elle ne demeurait présentement pas avec le clan. Une famille beta, qui sait? Reste que, vu la grosseur du clan, la quantité de familles bêta était si énorme que Rosette avait de la difficulté à tous les cerner. Il fallait lui laisser un peu de chance, après tout: son rôle d'Alpha était bien récent.

Elle lâcha le poteau et s'empressa de sortir, se mêlant à la foule. Son escorte ne la suivit pas immédiatement, un peu dubitatif. Bien qu'il avait senti la louve lui aussi, il n'avait probablement pas senti qu'elle provenait des Blackthorne, du moins en partie.

"On sort déjà?" demanda-t-il.

"C'est une amie de la famille."

Il n'eut pas besoin de plus pour comprendre ce qu'elle voulait dire. Rose sortit de la foule et s'approcha de la jeune louve, qui s'empressait de mettre ses papiers dans son sac. Rose remarquait toutefois quelques papiers encore solitaires, probablement oubliés du à son empressement. Elle les ramassa et demanda simplement en les tendant vers la louve aux cheveux ondulés:

"Dis, c'est à toi? Je t'ai vu ramasser des papiers en arrivant, vaudrait mieux pas qu'ils repartent au vent."

Pour une première impression, ce n'était pas mal, se disait-elle. Probablement que le doyen l'aurait reprise en mentionnant que le tutoiement était impoli face aux inconnus, mais Alpha ou pas, Rose demeurait Rose.

"Dis, as-tu besoin d'un peu d'aide?"

Quand Émilia leva la tête, après avoir entendu la voix de la louve, elle resta bouchebé. Stupéfaite devant la personne qui ce tenait devant elle. Elle en trembla presque et murmura:

- Rosette Maria Arcadia Blackthorne.....

Émila connaissait la famille Blacthorne par son père. Elle avait deja vue quelques photo de la famille. Les Sora servait depuis longtemps les Blackthorne et ils enseignait a leurs progéniture qui est cette famille si importante pour eux.

Depuis l'incident avec ça famille, qui est devenu la faiblesse d'Émilia, elle n'avait jamais revue de Blackthorne. Son oncle lui disait les ordres qu'il recevait en essayant de ne pas lui rappeler la mort des sa famille. Émila avait aussi découvert que cette nuit la en hivers, les Blackthorne avait été attaqué et que l'alpha était mort. Elle se dit alors que ces vampires avait bien organisé leur coup pour éliminer les hauts placés des lycans. Donc la mort de son père n'étais pas une coeincidence puisque son oncle aussi avait été attaqué.

Émilia essaya de ce ressaisir, elle prit les feuille de la main de Rose et les mit dans son sac. Elle lui fit un légé sourire. C'était pour elle un grand moment de rencontré la nouvelle Alpha, dans un endroit aussi banal.

- Merci! Je n'avait pas remarquer les feuilles qui s'étaient éparpillé.

Elle regarda Rose avec un regard troublé.

- Pardonnez mon indiscretion, mais il est rare de rencontré quelqu'un de votre rang. Votre odeur me pertubait.

Émilia essayait de ne pas attiré l'attention des humains. Elle parlait d'une voix basse, mais compréhensible

- oh! que je suis sotte! Je me prénome Émilia Sora, je suis Béta.

Alors, c'était ça, l'odeur familière. Elle était une bêta des Blackthorne. Une Sora, plus précisément. Elle avait rarement rencontré des Sora: quelques fois quand elle était jeune, avant la chute de Terra et la blessure de Rain, mais c'était tout. Il fallait croire que son aura d'Alpha était bien présente, car la brune bouclée semblait impressionnée par son interlocutrice. Une chose que Rose, malgré ses quelques années en tant qu'Alpha.

À mesure qu'elle parlait. Suite à sa propre présentation, Rose mit un doigt sur ses lèvres et murmura un petit "chuuut". Heureusement que la foule était grande et étouffait un peu la conversation. Reste que Rose avait du mal à supporter de l'indiscrétion, surtout lorsque l'armée de loups manquait d'effectifs contre les Vermillion.

"Doucement avec ces termes, Emilia. Nous pouvons sentir les morts arriver, mais pas les chasseurs."

Elle ne pouvait pas prendre le risque que l'on parle de ça en public. Les vampires, ça va, elles les auraient senti arriver, mais les Inquisiteurs, eux, avaient une odeur plus sournoise, se fondant inévitablement chez le reste des humains normaux. Et dans l'état plus... précaire... du clan, Rose préférait jouer la carte de la discrétion. Même si son odorat était fort, un humain demeurait un humain, et l'odeur différenciant les Inquisiteurs et les humains était minime et aisément manquée.

Puis, Rose tendit la main vers Émilia afin de l'aider à se relever. L'homme au trenchcoat accompagnant l'Alpha scrutait la foule. Nombre d'humains faisaient un pas de côté, intimidés par la grande taille de l'homme et sa compagne aux vêtements provocants... sans toutefois prendre conscience de l'aura lycane, bien sur.

"Devais-tu aller quelque part? J'aimerais m'entretenir avec le reste des Sora. J'imagine que tu connais notre situation, après tout..."

Honnête. Droit au but. Et puis, plus vite ils iraient loin de la foule du métro, plus aisément ils pourraient parler. Trop d'humains la rendait nerveuse, bien que Rose, évidemment, n'en montra rien, présentant à Émilia un visage de marbre. Cela donnait une drôle de scène: une jeune femme sobre regardant de haut une autre femme à l'attirail punk, casquette militaire, grandes bottes, corset et pantalon à straps compris.

Drôle de scène que les non-loups ne pouvaient comprendre.

Émilia prit conscience qu'elle avait parlé un peu trop fort, malgré ça discretion. Elle fit un geste de la main pour s'excuser auprès de l'alpha.
Puis elle penssa à la proposition, la villa ce trouvait à Hampstead, Émilia devait prendre le metro puis prendre le bus.

- Je vie chez mon oncle, il a une villa a Hampstead. Si vous y tenez nous pourions y aller en transport en commun.

Émilia évitais le plus possible de regarder Rose ''de haut'' pour ne pas attiré encore l'attention.

À ce moment une autre vague d'odeurs noshabondes arrivait,le metro approchait.

"Hampstead... Je vois. Station Snowdon je présume. Au moins nous sommes dans la bonne direction."

Émilia semblait mal à l'aise, tentant de ne pas la regarder de haut pour ne pas attirer l'attention. C'était une drôle de situation, et Rose, malgré qu'elle soit Alpha depuis déjà quelques temps, ne s'y était pas encore totalement habituée. Décidément, son aura était forte. Tout comme celle de ses frères d'ailleurs, bien qu'elles se soient éteintes depuis longtemps...

L'homme au trenchcoat parla enfin d'une voix grave et monotone, la voix même d'un garde du corps. Rose eut un léger sursaut: Hawke - car c'était son nom - n'était pas reconnu pour sa volubilité, disons.

"Nous ne retournons pas chez nous tout de suite?
- Ce n'est pas une nécessité. Je veux bien que Mathias préfère que je ne sorte pas la nuit tombée, mais je peux très bien faire ce que je veux. Et puis, Hampstead n'est pas si loin.
- Parfait. Je vais vous accompagner.
- Comme tu veux. Je n'ai pas d'objection."

Mathias, c'était le doyen. Un vieux loup, ayant servi de mentor aux Blackthorne de cette génération et de la génération précédente. Il s'inquiétait beaucoup pour Rose, chose un peu normale pour une figure presque paternelle, mais il semblait oublier, parfois, qu'elle était une Alpha, et donc, aucunement sans défense.

Rose sentait très bien le métro arriver, et les odeurs humaines envahir la place. Elle voulait rejoindre des odeurs familières, et vite. Les humains, c'était comme le sucre: s'il y en a trop, ça peut lever le coeur.

"Je te suis. Tu connais le chemin, après tout."


((HJ - C'est le vrai métro, rien à voir avec la station à Montréal. Google Maps FTW. Alors, tu réponds et on change direct de sujet?))

Émilia écouta attentivement la jeune louve.

- En fait la station s'appelle Hampstead et nous avons un bus à prendre, mais heureusement nous ne sommes pas loin des la station.

Ses cheveux recomençère à virvolter dans les air, à cause du nouveau train qui venait d'arriver. Elle attendu que les gens sorte à cette sation et pointa doucement avec le bras gauche la porte du wagon en avançant.

- Suivez le guide.

(( dsl je n'écris pas de très longue réponse ^^''. Si tu est d'accord je suis prête à changer de sujet ))