Notting Hill, appartement 307

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Épuisé pour dormir deux jours d'affilés, il parvint tout de même à reprendre conscience et faire un signe d'acception à la requête d'Abigaheyl. Tout en marchant vers l'ascenseur, pour pallier le manque de force du docteur, elle avait passé son bras autour de sa taille et le tenait solidement pour qu'il n'y ait pas besoin de mettre tout son poids sur ses jambes. Ils rentrèrent dans l'ascenseur et s'arrêtèrent au troisième étage. Abigaheyl n'était plus capable d'attendre le moment où ils seraient rendus dans l'appartement pour être à l'abri de témoins indésirables et d'arrêter de fatiguer Leminer pour rien. Une fois ses blessures désinfectées et pansées, elle pourrait enfin s'occuper des siennes.

L'ascenseur s'arrêta et ils avancèrent jusqu'à la porte 307. Les couloirs étaient baignés d'une lumière chaude et tamisée. Cela devait rappeler aux résidents d'être silencieux, car l'atmosphère crée était d'une tranquillité presque sacrée qui ne souhaitait pas être dérangée. L'homme mal en point indiqua à la jeune femme où trouver ses clés.

- Da-Dans mon man...manteau, clé à-à fin... ron-ronde avec poupée ru-russe.

Elle fouilla immédiatement dans la poche où elle entendait des cliquetis de métaux qui s'entrechoquaient à tout moment. Bingo! Elle y retira un porte-clé de poupée russe avec une clé qui semblait être celle de l'appartement. Puis, elle inséra la clé et ouvrit la porte. En traversant la porte, elle sentit Leminer perdre conscience à nouveau.

«Je n'ai pas souvent côtoyé d'humains, mais par mes petites observations ça dut lui demander un effort surhumain pour se réveiller et marcher jusqu'ici. Surhumain, effectivement, il n'est pas un loup-garou... Alors, où est-ce que la toilette se trouve?»

Elle laissa son ouïe errer dans l'appartement à la recherche d'un débit d'eau constant qui devrait être la toilette. Elle repéra rapidement la salle de bain, mais avant elle entra dans la chambre avec le plus grand lit et y déposa Leminer. Elle partit ensuite chercher une trousse de premiers soins dans la vanité de la salle de bain. L'odeur stérile avec un brin de désinfectant dirigea Abigaheyl vers la trousse. Elle revint dans la chambre et se mit à la tâche de déshabiller le docteur afin de le traiter.

Elle remarqua qu'il possédait peut-être un peu trop de cicatrices pour un psychiatre. Il cachait sûrement un secret sous ces cicatrices et ce comportement légèrement associable. Vers la fin, elle était rendue à refaire le pansement à la tête. Fort heureusement, le tissu n'avait pas collé à la plaie et le traitement se fit sans problème. Elle commença donc à se soigner elle-même en débutant par sa cuisse pour finir avec la plus sérieuse des plaies. Elle appliqua un ruban autour de sa cuisse et seulement une patch sur son épaule parce que mettre un bandage toute seule n'était pas une tâche facile.

Une fois terminée, elle s'étendit au côté de Leminer dans le but de se reposer un peu et de le surveiller pour être sûre qu'il n'est pas de répercutions qui lui aurait échappées. Cependant, elle s'était peut-être un peu surévaluer, car elle tomba endormie après peu de temps...

Les rayons du soleil pénétraient dans la chambre de l'appartement. Un mélange entre des sons de la ville et de gazouillements d'oiseau réveillait le docteur de son sommeil. Il avait mal à la tête et en la réaction d'un léger coup de douleur dans son crâne, il hissa et mît sa main sur son front. Il sentait une légère épaisseur sous la paume de sa main. On dirait un bandage. Il se relevait avec amère-dure et voyait un de ses bras dans une étrange position. Quand il essayait de le bouger, son épaule se raidît et le cerveau punît la tête du docteur.

-Mon dieu... qu'est qui c'est passé? Attends, pourquoi je porte juste un pantalon?

Il tournait sa tête dans une lenteur très étrange vers la jeune femme qui dormait encore. Il ne pouvait pas bien la voir, mais il vît qu'il manquait dune étage de sa robe de la nuit passée.

-Pourquoi sa robe est comme ça? Heurgh... Ma tête me fait un mal de chien. Comment suis-je arrivé dans mon appartement? On était sortit du bar, on a prît un taxi et... et après quoi?

Il essayait de mieux se rappeler, mais soudainement quelque chose le frappa de plein fouet. Il était à moitié nu, dans son lit, avec Abigaheyl qui dormait comme un bébé. Il sentait son sang tombé de son visage.

-Leminer... Reste calme. Non, si tu l'aurais fait, tu serrais à poil et elle aurait plus rien sur elle! Quoi que tu fasses ne crie pas, ne crie pas, ne crie pas...

Il réussît à retenir son envi de hurler de surprise et d'être suivit de mots incompréhensibles, mais le docteur garda cet envi en lui. Il se leva de son lit et marcha lentement vers l'extérieur de sa chambre sans se cogner contre un mûr. Sur tout les malheurs qu'il a eu jusqu'à maintenant, l'absence de sa monture de lunettes lui causait le plus de problème. Il ne pouvait pas voir quelque chose clairement sans ses verres, mais s'il est très proche de ce qu'il veut voir, il en distinguera les formes. Il voyait peut-être très embrouiller, mais il pouvait maintenant distinguer mieux les formes. Il alla à la cuisine et s'avança près du téléphone. Avec la lenteur du tortue, le docteur composa un numéro.

«Clinique psychiatrique de Londres, Cynthia à l'appareil comment peux-je vous aider?»

Le docteur grognait mentalement, en disant qu'il n'était vraiment pas chanceux.

-Cynthia, c'est Christ-Lloyd à l'appareille.

«Docteur Christ-Lloyd? Pourquoi tu nous appelle aujourd'hui? Tu n'arrivera pas en retard, n'est-ce pas?»

-Non, je n'arriverais pas en retard, je prend une semaine de congé-maladie, maintenant.

«Heu... Quoi?»

-Cynthia, ne commence pas ce petit jeu avec moi. J'ai un bras dans le plâtre et une fracture à la tête, je ne suis pas en condition de trop parler en se moment.

«Comment ça? Qu'est qui s'est passé?»

-Je me suis fait agresser. Hier soir, un vaurien m'a attaqué par surprise et ma mît dans cette état. Le docteur a dît que je dois me reposer pendant une semaine.

«Tu connais le règlement, docteur. Tu ne peux pas...»

-Cynthia, c'est qui le patron ici?

«...»

-Bon, je crois que tu as compris le message. Bonne journée.

Il raccrocha le téléphone et se dirigea vers les toilettes. Dans la toilette prît un moment pour se vider l'intérieur et se leva la main. Il ouvra un des tiroir et sortît une petite boîte blanche et bleue.

-Je déteste faire ça, mais il le faut.

Il ouvra la boîte et prit avec le bout de son majeur une lentille de contacte jetable. En sentant la lentille sur sa peau, il soupira et débuta l'opération délicate. Il réussît après six coups d'essais. Il clignât des yeux un peu et une partie de sa vision revenue à la normale, malgré la sensation d'avoir un morceau de plastique sur l'œil. Il alla pour l'autre œil et réussit après neuf coups. Finalement il voyait normalement et vît finalement son visage. Il était en très mauvais état, il avait des blessures un peu partout sur le corps sans oublier ses vieilles cicatrices qu'il ne voulait pas plus y penser, un bandage à la tête et son bras dans une bandoulière de ce qui semblait être un morceau de robe. Il avait le corps raide, mais il pouvait bouger ses jambes et son bras encore en fonction. Il avait le visage un peu rouge, mais il se débarrassera de ces tâches plus tard.

Il se marcha à sa chambre où la jeune femme continuait à dormir. Il ferma la porte et prît le pas vers la cuisine. Il sortît deux poêles dont une avec un couvercle, une spatule, une paire de ciseaux, un couteau de chef, une planche, un sac de bacon, quatre œufs et deux pamplemousses.

-Je me demande si elle aura faim quand elle se réveillera et bien éveillée car j'aurais quelque questions à lieu demander.

Il cuisinait pendant une vingtaine de minutes. Il fait sauté le bacon, fait des œufs miroirs et coupa les deux pamplemousses en demi. C'était très difficile avec un seul bras, mais avec un peu d'imagination, le docteur réussît à rien brûler. Il sort deux assiettes et se prît sa portion. Leminer mît son assiette à table et ouvra la télévision avec la manette de contrôle. Il ouvra immédiatement sur les nouvelles du matin de 10h.

-J'ai beaucoup dormit on dirait...

Enfaite, le docteur ne savait combien de temps il dormait. Il avait un bon trou de mémoire après qu'il est entré dans le taxi d'hier soir et ne rappelait plus de ce qui s'est passé après. Il mangea tranquillement et soudainement, il entendît quelqu'un sortir de sa chambre. Dans un ton non-achalant il dît d'une bonne voix.

-Bon matin, Abigaheyl.

Lorsque Leminer quitta le lit, cela suffit à réveiller Abigaheyl qui s'était endormie toujours sur ses gardes. Prenant en compte la situation pour un type comme lui, elle décida de ne pas bouger et de faire semblant de dormir jusqu'à ce qu'il soit sorti de la chambre. Elle s'imaginait facilement la surprise de l'homme, qui évitait généralement le contact humain, de se réveiller à moitié nu à côté d'une femme qu'il a rencontré la nuit dernière. Dès l'instant où il quitta la pièce, elle se mit à analyser sa situation autant sociale que physique.

«Ma robe est toujours autant en lambeaux que la veille... Je suis quand même, PAS MAL, recouverte de sang. Une douche s'impose, mais je n'ai plus de vêtement de rechange... Dans ce cas,... je vais devoir demander des trucs à Leminer... hilala... Je sens que ça va être malaisant.»

Elle entendait Leminer parler sèchement au téléphone, puis commença à sentir quelque chose de vraiment graisseux se faire cuisiner. Bien qu'Abigaheyl mangeait une variété de choses qu'un loup-garou normalement éviterait comme des fruits de mer et même des légumes et des fruits ainsi que du pain, il va sans dire qu'elle préférait les viandes crues et si possible non graisseuses. Ce fut donc pour cette raison qu'elle voula éviter cette odeur et la possibilité de devoir ingurgiter ce plat en se dirigeant tout droit vers la salle de bain.

Une fois dans le passage, Leminer remarqua sa sortie et lui disa simplement:

-Bon matin, Abigaheyl.

Avant qu'il n'ait le temps de la voir plus en détail, elle entra aussitôt dans la salle de bain et demanda à l'homme:

- Désolé, mais... est-ce que je peux prendre une douche? Disons que la nuit n'a pas été très gentille avec ma robe, donc j'aurais besoin de vêtements de rechange... et aussi d'une serviette... Si c'est possible... évidemment.

Elle espérait grandement qu'il accepte sa requête ce qui lui permetterait de, premièrement se laver, et deuxièment de laisser le temps à l'air de se purifier de cette senteur qui lui donnait l'impression de graisser ses narines et ses poumons...

En attendant les pas d'Abigaheyl faire une petite course, le docteur se tourna légèrement vers le claquement de la porte de sa salle de bain. Il se demandait si la jeune femme allait bien, peut-être que l'appelle de dame nature était plus pressant que lui, avant même qu'il pu continuer de déguster son bacon, il entendît Abigaheyl lui parlé sous la voix de l'annonceur à la télévision.

- Désolé, mais... est-ce que je peux prendre une douche? Disons que la nuit n'a pas été très gentille avec ma robe, donc j'aurais besoin de vêtements de rechange... et aussi d'une serviette... Si c'est possible... évidemment.

Il s'arrêtait dans son mouvement d'entrer le bacon dans sa bouche et les deux tranches tombent de ses doigts. Il avait le cœur qui semblait avoir arrêté de battre pendant une fraction de seconde. Il avait de la difficulté de voir une femme en vêtement d'homme, mais il aurait jamais pensé que ses vêtements couvraient la peau nue d'une femme. Il essayait de ne plus y penser et essaya de répondre normalement.

-Oui! Bien sûr! Attend, une minute!

Sa voix était beaucoup trop forte et avait un fond de faux enthousiasme. Il se leva de sa chaise et entra dans sa chambre. Il observait le lit pendant un moment et voyait quelque chose d'étrange. Il voyait un de sang ou il était étendu, mais voyait un peu de rouge très léger à l'endroit où Abigaheyl dormait. Elle était aussi blessé comme lui? Alors... qui l'avait amené dans son appartement. Abigaheyl cachait quelque chose et il commençait à devenir anxieux à la présence de la jeune femme.

Il cherchait un peu dans ses tiroirs et sa garde-robe, malheureusement, il n'y avait rien qui irait à la taille de la jeune femme. Tout était peut-être de la bonne grosseur, mais les manches risquent d'être trop grandes pour la jeune femme. Pour les pantalons, il n'avait rien de grandeur pour elle non plus. Le docteur soupira et prît une de ses veste bleue marine et un jeans blanc qui pensait qui irait à la jeune femme en piquant aussi une ceinture.

En arrivant devant la toilette, il entend une débit d'eau. Il entra ouvra lentement la porte pour mettre les vêtements et la ceinture pour le comptoir de la salle de bain.

-J'arrive avec les serviettes.

Il ferma la porte et rapidement reviens avec deux serviettes de bain qui étaient dans la deuxième chambre. Il ouvra aussi la porte un peu et laissa les serviettes près des vêtements.

Il 'assît à table en regardant son bacon et prît une tranche. Il boudait. Sa dernière tranche était toute froide.

Après qu'il lui ai répondu qu'il allait l'aider, elle l'entendit se diriger vers la chambre. Elle décida donc de démarrer la champlure de la douche pour avoir de l'eau chaude. Pendant qu'elle commençait à ouvrir la fermeture éclaire, elle vit la porte s'entrebâiller et puis une main sortir. La main déposa des vêtements sur le comptoir et s'éclipsa de nouveau. «Oh! J'aurais cru qu'il aurait été trop gêné d'ouvrir la porte et de me surprendre toute nue... Il doit être vraiment choqué pour ne pas avoir penser à cela.»

Elle entendit ensuite Leminer dire qu'il arriverait bientôt avec les serviettes. Au lieu de continuer à se déshabiller, elle chercha dans les savons ceux qui sentaient le moins parfumés. En partant, il n'y avait pas beaucoup de savons. Donc, elle avait peut-être moins de chances à en trouver un convenable. Mais à son plus grand plaisir, il y avait bien au fond d'une armoire un savon dont l'odeur n'était pas trop musqué et épicé comme un homme aurait tendance à utiliser. Les serviettes arrivèrent au même moment que sa trouvaille. Puis, la présence de Leminer s'en vola vers la cuisine.

Elle s'affaira donc à ouvrir la fermeture de sa robe, mais comme il avait été difficile de la mettre, alors l'enlever était tout aussi compliqué. En désespoire de cause, elle décida de la déchirer, de toute façon elle était fichue. En conservant ses pansements, elle se glissa sous la douche et se lava en faisant attention à ne pas accrocher ses blessures au passage. Une fois terminé, elle sortit et s'essuya. Elle allait secouer sa tête vivement comme ferait un animal sorti de l'eau pour s'essorer, quand elle se rappela où elle était et quel dégât cela ferait partout. Elle épongea donc l'eau minitieusement, puis s'habilla.

Elle n'avait pas jamais remarqué jusqu'à maintenant la stature de Leminer. Pour elle, il n'était qu'un petit animal farouche qui n'aime pas être dérangé et encore moins touché. Mais une fois dans ses vêtements, elle flotta à l'intérieur et réalisa qu'il avait une grande carrure. Et puis, elle se remémora le corps qu'elle avait vu lorsqu'elle le soignait. Il était musclé, presque ciselé au couteau. Elle ne comprenait pas comment il pouvait être si faible avec ses attributs. Ce fut alors qu'elle osa imaginer sa force si elle avait pu être un loup-garou mâle avec cette carrure sous forme humaine, et en fut presque effrayée.

Après avoir terminé, elle quitta la salle de bain, les cheveux tout mouillés qui lui collaient à la peau et trempaient ses vêtements en même temps, dans l'intention de retourner vers la chambre où elle avait oublié la trousse de premiers soins. Elle voulait refaire ses bandages qui étaient devenus imbibés d'eau et indisérables. Trop concentrée sur ce qu'elle devait faire, elle poursuiva son chemin jusqu'à la chambre sans faire attention à Leminer.

Assise sur le lit, elle détacha sa chemise pour en dégager son bras droit afin de traiter son épaule, La jeune femme enleva précautionneusement la patch humide et fouilla dans la trousse. À ce moment, elle entendit la porte s'ouvrir.

«... Et c'est à ce moment que j'ai entendu les coups de feu!»

Les nouvelles parlaient d'une étrange fusillade qui y avait eu lieu dans Piccardly Circus et dans d'autre endroit près de la ville. Les activités des loup-garous et des vampires commencèrent à sérieusement embêter le docteur. Leurs activités et leur présence en ville était beaucoup plus présentent que les dernières années. Il y avait parfois des agitations pendant quelque jours, mais jamais pendant seize ans de sa vie il a vu une si grande activité chez les deux races Nocturnes. D'habitude, c'est les vampires qui font le plus de bruit dans les nouvelles, mais maintenant les loup-garous étaient dans le tableau d'équation. Quelque chose allait arriver, quelque chose de gros et que peut-être l'Inquisition ne serait pas prêt pour si les pertes de membres continuent à s'accumuler. Bien sûr, il ne parlait pas de loup-garou, mais bien d'un conflit entre deux grands groupes de criminels qui vivaient en ville. Leurs activités avaient aussi augmenter comme celle des deux races et les médias couvraient les incidents des vampires et des loup-garous en pointant les activités des deux groupes criminels. Il imaginait ce qu'il allait arriver, si les citoyens de Londres comprirent qu'il y a plus que les bandes criminels qui faut s'inquiéter. Le docteur finissait son dernier morceau de pamplemousse en éteignant la télévision, ne voulant plus écouter les nouvelles du matin.

Il entendait la porte de la toilette qui s'ouvrît et la femme en sortir avec ses vêtement sur elle. Il avait un certain regret de lui prêté ses vêtements, mais il ne voulait pas qu'elle se promène toute nue dans son appartement.

-Alors les vêtements que je t'ai prêté sont confortables?

Pas de réponse, elle alla dans sa chambre et ferma la porte. Il était outré. Il savait que faire confiance en une femme lui donnerait malheur. Elle était déjà entrains d'utiliser son appartement comme si elle était chez elle. Il décida d'aller lui parler en tête-à-tête. Femme ou pas femme, personne ne l'ignore et encore moins dans sa propriété. Il se relava rapidement en faisant basculé sa chaise et marcha jusqu'à sa chambre.

-Abigaheyl, j'ai quelque chose à te faire en...

Il ouvra la porte sans crié gare et voyait jeune femme entrains de traité sa blessure. Elle avait une belle blessure à son épaule et n'avait pas eu le temps de réagir à l'intrusion soudaine de Leminer dans sa propre chambre. En temps normal, le docteur aurait sortie de sa chambre, mais cette fois s'y se n'était pas le cas. Encore dans le cadre de chambre, il regardait Abigaheyl avec un regard froid, mais qui démontrait son inquiétude.

-Qu'est qui c'est passé cette nuit, Abigaheyl.

C'était la seule phrase qui sortît de sa bouche et ses yeux ne quittèrent pas Abigaheyl.

Un Leminer pris entre la colère et l'inquiétude ouvrit la porte. Elle n'avait pas vraiment eu l'intention de lui cacher ses propres blessures, car elle ne croyait pas qu'il réagirait de la sorte. Pour Abigaheyl, les plaies, fractures, luxations étaient monnaies courantes. Son monde était violent et elle s'en était accoutumée. Apparement, ce n'était pas le cas des humains... Ceci étonna grandement la jeune louve qui avait appris l'histoire des hommes et de leurs guerres. «Cet homme devant moi n'est-il pas un docteur? Comment peut-il être pertubé par mes blessures anodines?»

-Qu'est qui c'est passé cette nuit, Abigaheyl.

Cette fameuse question prit Abigaheyl au dépourvu. Elle fixa Leminer sans rien pouvoir répliquer en retour. Depuis, qu'elle avait accepté d'entrer dans le taxi, elle n'avait pas pensé plus loin qu'au combat imminent.

«Une explication est de mise. Mais laquelle? Que je suis une louve-garou, c'est la raison pourquoi j'ai réussi à vaincre le vampire? Je me dénoncerais déjà après tous les efforts que j'ai fait pour me fondre dans le peuple? Allez, pense Abi, qu'est-ce qui pourrait expliqué ça...»

Elle eut tout d'un coup une révélation. Elle n'avait qu'à dire à Leminer qu'elle a VU une créature mi-homme, mi-bête s'interposer entre le chauffeur de taxi et elle après qu'elle ait reçu deux balles. Elle n'aurait qu'à parler comme si elle ne croyait pas que cela pouvait être un loup-garou et un vampire, mais seulement un homme fort et poilu ainsi qu'un kidnappeur armé.

- Euh, je ne sais pas vraiment ce qui c'est passé, dit-elle avec un air confus. Je suis sortie de la voiture pour aller voir comment tu allais lorsque le chauffeur armé m'a interpellé. Puis, il avait l'air de me connaître, est-ce que ça se pourrait qu'il voulait me kidnapper? Bref, je lui ai résisté en essayant de m'enfuir et il m'a tiré dessus deux fois, une dans l'épaule comme tu peux voir et une qui m'a éraflée la cuisse.

Elle roula donc le pantalon jusqu'à sa cuisse pour montrer à Leminer ce qu'elle disait et dans le même cas, tenter de le distraire de son histoire. Ensuite, elle poursuiva son histoire.

- Une fois à terre, j'ai vu une créature mi-homme, mi-bête s'interposer entre le chauffeur et moi, puis ils se sont battus je crois, mais j'ai perdu conscience à se moment. Quand je me suis réveillée, je t'ai vu toujours allongé, et je suis venu à ton aide. Tu m'as tendu ton cellulaire, mais je n'ai pas vraiment compris ce que tu m'as dit. Alors, j'ai commencé à te soigner, ensuite j'ai pris ton cellulaire et j'ai téléphoné à mon hotel pour qu'il m'envoit un taxi. Après ça, j'ai demandé d'aller à Notting Hill, et on est arrivé ici. Je t'ai aidé à entrer dans l'appartement, mais à peine, j'ai eu le temps de refaire tes pansements et les miens que mon adrénaline a chuté, et je suis tombée endormie dans le lit à côté de toi... Voilà tout ce dont je me rappelle... Mais c'était quoi cette agression hier!? J'y comprends rien, finit-elle par dire avec son air toujours aussi confus.

Elle s'étonnait de ses talents d'actrice. «J'aurais peut-être due étudier le théâtre au lieu de la médecine, Haha!»

- Leminer... pourrais-tu m'aider à mettre un bandage autour de mon épaule... Je ne suis pas douée par moi-même.

-Une confrontation entre un loup-garou et un vampire? C'est probablement vrai. Avec les activités des deux races, c'est peut-être vrai ou bien elle dit des mensonges long comme le bras, mais là je ne peux pas dire quoi que se soit contre elle. J'ai un de ses trou de mémoire...

Il devait la croire, pour le moment en tout cas.

- Leminer... pourrais-tu m'aider à mettre un bandage autour de mon épaule... Je ne suis pas douée par moi-même.

Il avait un moment dans son cerveau où tout était déconnecté. Il savait bien que son titre de docteur avait une signification stéréotype, mais bon il n'avait pas six millions de choix pour la jeune femme qui l'avait mît en sécurité chez lui. Il prend un grand morceau du bandage et commença à mettre le bandage autour du bras de la jeune femme. Il n'était plus en mode habituelle, mais en mode psychiatre. Un souvenir refait surface pendant qu'il l'a traitait.


C'était après une mission d'extermination chez des loup-garous, il y a dix ans de ça. Un groupe de loup-garous sans clan avaient décidé de faire de la vente illégale de drogues et de stupéfiants à des accrocs de tout genre et âge. Ils étaient six et la mission s'était finît après quelque secondes seulement.

-Rentrons aux catacombes.

Le groupe de huit chasseurs marchèrent vers la sortie en laissant les cadavres à l'équipe de nettoyage qui allait arriver tout le temps après deux minutes de la fin de n'importe quelle mission. Le docteur rangeait ses mini-bombes quand il entendît un grognement. Un des monstres lupin sauta vers le groupe avec une rage que Leminer n'avait jamais vu, le monstre avait plusieurs balles d'argent dans sa peau, mais il ne semblait pas perturbé par sa mauvaise condition. Le loup-garou griffa de plein fouet le visage d'un des membre du groupe avant que l'infanterie du groupe tira toute leur cartouche sur le monstre.

-Leminer! Aide Simon!

Le docteur accourût vers le blessé. Il n'arrêtait de se tortiller de douleur en cachant son visage avec ses mains. Le docteur se débattu contre le blessé et finalement vît les dégâts. Si ce n'était pas pour les lunettes infra-rouges, il aurait perdu ses yeux dans l'attaque. Trois grands traits horizontales avaient défiguré l'homme et une des narine était tranchée. Le Docteur sortît la trousse de premier soin qu'on lui avait donné, enleva tout l'équipement sur la tête de son compagnon et il momifia la tête de ce dernier en laissant les narines libérées pour bien respirer.

Quand ils rentrèrent aux Catacombes, le blessé était conduit à l'infirmerie secrète. Il le rencontra trois jours plus tard dans le corridor avec trois belles cicatrices au visage et une partie de sa narine manquante. Il avait le visage d'un diable, mais l'esprit d'un ange. Heureusement pour l'ancien blessé, il vivait dans les Catacombes comme plusieurs chasseurs et son histoire fît le tour des Catacombes. Le docteur était juste heureux qu'il se soit sortie vivant.


-Voilà, fait juste attention pour pas trop bouger cet épaule pour aujourd'hui et tu seras rétabli. En parlant de rétablissement, veux-tu un peu manger? J'ai fait du bacon, des œufs et j'ai coupé un pamplemousse si sa te chante. Je suis bon cuisinier d'habitude, mais avec un bras en moins, c'est plus difficile.

Il se forçait à sourire, en se rappelant du sort du blessé lors d'une certaine mission, il y a huit ans.

Il aida donc Abigaheyl à panser son épaule. Avant de commencer, il avait l'air réticent, mais maintenant, il semblait être ailleurs tout en effectuant le bandage. Son visage était près d'elle; elle n'avait d'autres choix que de l'observer faire. Il avait des traits qui lui échappait, il ne semblait pas être européen. À bien y penser, il n'avait pas l'accent anglais du Royaume-Uni. Il avait l'air d'être plus... américian. Elle se souvena alors d'une réunion de lycans dont des invités des États-Unis et du Canada avaient participé. Il ressemblait un peu à Leminer. Peut-être l'homme venait-il de là-bas. Pendant qu'elle le regardait, elle crut discerner un voile de tristesse sur le visage de l'homme. «À quoi peut-il bien penser pour avoir cette mine abbatue?»

Il termina après quelques minutes et l'avisa de faire attention avec cette blessure.

-Voilà, fait juste attention pour pas trop bouger cet épaule pour aujourd'hui et tu seras rétabli. En parlant de rétablissement, veux-tu un peu manger? J'ai fait du bacon, des œufs et j'ai coupé un pamplemousse si sa te chante. Je suis bon cuisinier d'habitude, mais avec un bras en moins, c'est plus difficile.

«MERDE! Dis-moi que je rêve? Il a pensé à me faire à manger, mais... AVEC ÇA!?!? Yeurk, comment dois-je lui dire que je n'en veux pas...? Il est serviable depuis tout à l'heure avec les vêtements, serviettes, et pansements, puis maintenant le petit déjeuné?»

- Ah merci d'avoir penser à moi, Leminer! disa-elle sincérement. Je vais refaire mon bandage sur la cuisse et me diriger vers la cuisine ensuite.

Elle fit comme elle disa, puis s'en alla à la table de la salle à manger. Elle y vit une assiette avec oeuf, bacon et pamplemousse. Elle se sentit heureuse d'avoir au moins de quoi elle pourrait manger. Elle ne mangea donc que le pamplemousse et laissa le reste dans l'assiette. Pour éviter tout mésententes, elle spécifia:

- Désolé, Leminer, si tu es offusqué que je ne mange pas ce que tu as préparé... mais je n'aime pas vraiment les aliments graisseux... Mais je suis vraiment heureuse que tu aies pensé à moi. Je suis consciente que je m'impose beaucoup depuis hier volontairement et surtout involontairement. Je tiens alors à te remercier du fond du coeur pour ton aide. C'est précieux pour moi que tu sois si serviable parce que je ne connais personne d'autres ici. Mais bon, puisque j'ai fini, je vais partir, je dois me trouver un appartement où rester puis un boulot. Donc, j'ai beaucoup de chose à m'occuper.

Elle se leva, puis se dirigea vers la porte d'entrée.

- Merci vraiment pour tout Leminer. Tu devrais peut-être aller à l'hôpital au cas où. Ce serait bien qu'on se revoit, mais sans les mésaventures, disa-t-elle en souriant chaleureusement.

- Ah merci d'avoir penser à moi, Leminer! disa-elle sincérement. Je vais refaire mon bandage sur la cuisse et me diriger vers la cuisine ensuite.

Il fît un signe positif de la tête et sortît de la chambre. Avant de sortir dehors, il prépara une assiette pour Abigaheyl et la mît sur la table.

Il alla vers le salon, ouvrît un tiroir et y sortît une cigarette et un briquet. Il marcha vers le balcon et alluma la cigarette. Pendant qu'il fumait, il pensait, comme si il ne pensait pas assez. Toutes ses mésaventures et toutes ces choses qui lui sont arrivés dans sa vie devait y voir un sens ou une signification. Leminer n'était pas religieux ou croyant, mais certains membres de l'Inquisition le sont pure et dure. Il se rappelait d'un en particulier qui lui avait déjà dit que tous se qui nous arrivent ne viennent pas de Lui, mais de notre bien et de notre mal. Le docteur essayait des bonnes actions, qu'il avait fait dans sa vie. Rien de grandiose, à part peut-être de se joindre à l'Inquisition pour tuer les loup-garous et vampires. Mais quoi d'autre? Rien d'autre. Le docteur était comme un de ces patients en état légume. Il ne fessait rien.

Il entendait la voix d'Abigaheyl et l'écoutait.

- Désolé, Leminer, si tu es offusqué que je ne
mange pas ce que tu as préparé... mais je n'aime pas vraiment les
aliments graisseux... Mais je suis vraiment heureuse que tu aies pensé à
moi. Je suis consciente que je m'impose beaucoup depuis hier
volontairement et surtout involontairement. Je tiens alors à te
remercier du fond du coeur pour ton aide. C'est précieux pour moi que tu
sois si serviable parce que je ne connais personne d'autres ici. Mais
bon, puisque j'ai fini, je vais partir, je dois me trouver un
appartement où rester puis un boulot. Donc, j'ai beaucoup de chose à
m'occuper.

Il éteignît sa cigarette dans le cendrier et marcha vers la jeune femme qui allait partir.

- Merci vraiment pour tout Leminer. Tu devrais
peut-être aller à l'hôpital au cas où. Ce serait bien qu'on se revoit,
mais sans les mésaventures, disa-t-elle en souriant chaleureusement.

-Allez, Leminer... Tu n'as pas encore réussit. Va s'y dit lui.

-Attend.

Sa voix était froide, mais avait de la compassion.

-Tu cherches un appartement? Je sais que ça va sonné bizarre, mais... veux-tu rester chez moi? J'ai une chambre d'invitée, je sais qu'elle n'est pas très luxueuse comme la mienne, mais si tu veux, je peux te la meublé un peu et tout le tralala...

La jeune femme s'était retourné vers le docteur avec une lueur dans ses yeux. Le docteur souriait seulement des lèvres pour lui faire comprendre qu'il était sincère.

Elle allait tourner la poignée de porte lorsqu'elle entendit Leminer.

-Attend.

«Mais qu'est qu'il veut? Je vois bien qu'il doit vouloir être sympathique, mais comment veut-il que des gens normaux comprennent cela avec une voix froide comme ça?»

-Tu cherches un appartement? Je sais que ça va sonné bizarre, mais... veux-tu rester chez moi? J'ai une chambre d'invitée, je sais qu'elle n'est pas très luxueuse comme la mienne, mais si tu veux, je peux te la meublé un peu et tout le tralala...

Elle n'en croyait pas ses yeux. C'était bien la dernière chose qu'elle croyait lui arriver. Cohabiter avec un humain... «Okay, soit il fait ça pour en apprendre plus sur moi encore une fois, ou bien il m'apprécie et souhaite ma compagnie... Douterait-il de ce que je lui ai dit... Si oui comment cela se pourrait-il? J'ai été très convaincante tout de même... Ah... De toute façon, qu'est-ce qu'un petit garçon comme lui pourrait me faire même s'il était un inquisiteur? Haha, un inquisiteur lui? Mais voyons à quoi penses-tu Abi? Bref, je vais accepter puisqu'il pourra encore m'aider à en apprendre plus sur le comportement humain et aussi sur la situation de Londres.»

Elle posa donc sur Leminer un regard empreint de joie, ce qui fut répondu par un petit sourire de la part du docteur.

- Laisse faire, elle doit être très déjà. Je n'ai besoin que d'une petite commode pour mes effets et d'un lit simple. Faut pas oublier que je viens d'un petit village. Les choses inutiles ne sont pas mon fort. Alors, comment ça se passe? Je vais chercher le peu de chose à mon hôtel et je reviens ici... puis quoi on fait un double des clés et... c'est tout? Je paierai la moitié du loyer, t'inquiète. J'ai quelques économies... mais il faut que je me trouve un emploi... Peut-être une boutique de vêtements, qu'en dis-tu? Haha!

Il ricanait à la blague intérieur d'Abigaheyl, il serait réellement ironique si effectivement elle trouvait un travail dans une boutique de linges. Par son ton de voix, elle semblait heureuse et voulait vivre avec lui. Il avait un peu le traquât biens sûr, mais il faisait un peu confiance à la jeune femme.

-Tu peux aller chercher tes choses si tu veux. Je ferrais en sorte pour que tu es un double de la clé d'ici demain et pour ma part...

Il regardait son bras.

-Je crois que j'irais à l'hôpital pour me faire un check-up. Je vais appeler deux taxis et pendant que j'y pense prend ça pour le moment.

Il marcha dans un panier dans la cuisine et revena avec la même clé attaché à un porte clé avec une petite poupée russe bleu.

-Prend celle là pour le moment, je t'en ferrait une pour toi demain quand je serrais plus présentable au publique.

Il fait un pas et marcha à la cuisine pour appeler les taxis. Pendant son appel, il avait un léger montant de mal de tête, mais l'ignora et répondît à la réceptionniste.

-Deux taxis au Notthing Hill, merci.

Il raccrocha le téléphone et regarda Abigaheyl dans les yeux.

-Et voilà.

Il concluait, il prît son manteau un peu ensanglanté à l'intérieur et ouvra la porte après qu'Abigaheyl cherche le sien.

-Allons s'y.

Ça allez être une étrange sensation de vivre avec une jeune femme aussi simple qu'Abigaheyl, mais le docteur se demandait s'il n'en faisait pas trop. Il n'y croyait pas pour autant, mais pour une raison quel qu'on que il avait un pressentiment que sa mémoire allait lui rendre la vie misérable et ses sentiments iront jusqu'à le tuer, mais il devait être fort. Plus fort que sa mère en tout cas.

En prenant le porte clé avec une poupée russe, elle réalisa à quel point elle avait réglé son problème rapidement. En suivant, le pas de Leminer, elle finit par prendre son manteau troué et ensanglanté avant de quitter l'appartement. Il fallait vraiment qu'elle aille une nouvelle fois magasiner... Ses seuls vêtements normaux étaient fichus.

À l'extérieur, ils attendirent leur taxi. La journée était ensoleillée et sentait l'humidité des feuilles mortes. Les rues avaient une panoplie de trou d'eau. Un passant qui ne faisait pas attention, se ferait arroser par la première voiture qui passait. Pendant l'attente, Abigaheyl voulut s'assurer de quelque chose.

- Leminer, penses-tu regretter de m'accueillir chez toi? Je veux dire que j'ai remarqué que tu n'apprécies pas le contact humain. Alors, je me demandais ce qui te poussait à vouloir ma présence plus longtemps.

Les taxis arrivèrent, mais elle ne bougea point. Elle voulait une réponse.

Il pensa à la question et à sa réponse. Avant d'entrer dans son taxi, il disait avec un visage calme.

-Mon travail est de guérir l'âme, Abigaheyl. Tu as besoin d'un toit fixe et tu cherches, pendant que moi je dois trouver quelque chose et je crois qu'en vivant avec moi... on pourra peut-être tout les deux trouvés la réponse à ce que nous cherchons et en plus... c'est plus facile de le faire à deux.

Il avait le regard sincère et calme. Il regardait une dernière fois, Abigaheyl et entra dans le taxi en disant où il voulait aller. Dans le départ, il voyait la jeune femme partir dans son taxi avec son manteau en mauvaise condition. Il relaxait dans le banc et commençait à fermer les yeux. Pendant son sommeil dans le trajet, il ne rêva pas.

Il était dans l'ascenseur qui montait vers l'étage de son appartement. Il baissa des yeux et vît sa main qui continuait à trembler.

-Coup donc... pourquoi elle tremble comme ça?

En même temps, sa main s'arrêta soudainement. Il la levait et l'observa rapidement. C'était seulement le poignet qui faisait ses minutieux spasmes et les doigts étaient encore sous le contrôle du docteur. Quelle drôle de phénomène.

Il arriva à l'étage et marcha jusqu'à la porte pour l'ouvrir avec sa clé. Il entrait en disant assez fort.

-Abigaheyl, es-tu là?

Il entendît un bruit venant du salon et voyait la tête d'Abigaheyl dépassait le sofa. Elle se leva un peu pour peut-être mieux voir la nouvelle écharpe de Leminer.

-J'avais rien contre ta bandoulière Abigaheyl, mais disons qu'une écharpe fait en robe est un peu bizarre de se promener avec dans la ville. Mais le tissu allait s'arracher bientôt, malheureusement. Aussi, tes premiers soins ont peut-être gardé ma tête encore intacte. Je souffre juste d'une légère amnésie et d'un déplacement d'épaule. Le médecin a dit que je retrouverais la mémoire avec le temps et le bras devrait être fonctionnelle dans trois ou quatre jours.

En parlant à la jeune femme, il se dirigea vers un panier à fruit et commençait à manger une pomme. Pendant, qu'il la mangeait la main de Leminer recommençait à faire ses siennes encore, mais s'arrêta après quelques secondes.

-En passant, est-ce que ta chambre te convient?

Elle était dans un état de somnolence lorsque Leminer entra dans l'appartement en appelant son nom. Elle sursauta donc légèrement et se releva un peu du divan pour réussir à s'assoir et sortir sa tête au dessus de la cozeuse. Abigaheyl vit alors Leminer avec une nouvelle écharpe, ce qui la rassura. Cela démontrait qu'il s'était bel et bien fait observé par une personne plus qualifiée qu'elle. Cependant, un détail la dérangeait. «Depuis quand son bras tremble-t-il autant? Le faisait-il hier? De plus, ce n'est pas le même bras qu'il s'est blessé... Alors ce ne peut être de la douleur retenue qui se libérerait avec un tremblement... Ça m'inquiète un peu...»

-J'avais rien contre ta bandoulière Abigaheyl, mais disons qu'une écharpe fait en robe est un peu bizarre de se promener avec dans la ville. Mais le tissu allait s'arracher bientôt, malheureusement. Aussi, tes premiers soins ont peut-être gardé ma tête encore intacte. Je souffre juste d'une légère amnésie et d'un déplacement d'épaule. Le médecin a dit que je retrouverais la mémoire avec le temps et le bras devrait être fonctionnelle dans trois ou quatre jours.

Elle s'en foutait royalement de son bout de tissu éméché. La jeune femme commençait à avoir des doutes sur l'évaluation du médecin. «A-t-il été magnanime et omis de faire un scan, ou quelque chose dans ce genre-là?» Comme pour changer la fixation qu'Abigaheyl avait sur ses bras, Leminer lui demanda si elle aimait la chambre.

-En passant, est-ce que ta chambre te convient?

- Bien sûr qu'elle me convient. Je suis pratiquement habituée à dormir à la belle étoile. Alors, le petit confort d'un lit douillet est tout ce qu'il me suffisait. Mais... Leminer, depuis quand trembles-tu autant du bras? À part te dire que ta mémoire reviendrait peu à peu, le docteur t'a-t-il fait passé un scan pour savoir s'il n'y avait pas de traumatismes internes?

Elle le regardait avec un regard inquiet. Malgré le court lapse de temps qu'elle le connaissait, elle s'était un peu attachée à cet homme comme on peut s'attacher à un petit animal fragile et peureux dont on ne souhaite que de le protéger des dangers éventuels.

- Bien sûr qu'elle me convient. Je suis pratiquement habituée à dormir à la belle étoile. Alors, le petit confort d'un lit douillet est tout ce qu'il me suffisait.

Il fût heureux que la jeune femme aimait sa nouvelle chambre. Avant, il se demandait ce que cette chambre pouvait bien lui servir à part de mettre quelques boîtes de carton pour le déménagement, mais jamais il aurait pensé qu'une femme y dormirait dedans et encore une partiellement étrangère pour le moment.

-Mais... Leminer, depuis quand trembles-tu autant du bras? À part te dire que ta mémoire reviendrait peu à peu, le docteur t'a-t-il fait passé un scan pour savoir s'il n'y avait pas de traumatismes internes?

Il avait finît de manger sa pomme et la question de la femme était supporté par le tremblement continuel de son bras. Il était très difficile de cacher un problème comme ça et surtout à une bonne observatrice comme Abigaheyl. Il savait que ça ne venait pas de son coup à la tête, mais à bien plus pire. Il ne faisait que regarder son bras avant que son membre se calma de nouveau.

-Ce n'est rien, c'est un défaut héréditaire.

Un défaut héréditaire était une expression que Leminer utilisait pour couvrir la vraie raison de ce tremblement. C'était un tic nerveux qui apparaissait au hasard. Son bras tremblait quand il avait mal ou bien stressé et son mal de tête n'était pas en lien avec une commotion cérébrale. Il en a vu et en a eu, ce qu'il souffrait en ce moment n'était pas une réaction d'une commotion.

-Maintenant que j'y pense... Tu disais que tu devais te trouver une job, non? Je te conseille de faire un curriculum et de le donner à des endroits qui cherchent des employer. Eum...

Il retournait son regard vers la jeune femme complètement confuse.

-Je reprend. Tu devrais faire un document fait à l'ordinateur que tu donnes au patron d'une boutique pour qu'il voit pourquoi il devrait te choisir. C'est très facile, je peux t'aider si tu veux.On peut utiliser l'ordinateur dans ma chambre et l'imprimer quand on aura finit.

La jeune femme le regardait avec un aire très confus quand il mentionna ordinateur et un peu de quiétude quand il mentionna ''imprimer''. Il se rappelait que la jeune femme n'était pas exactement adapté à la technologie d'une métropole, mais il voulait qu'elle soit plus confiante avec les machines.

-Ne t'inquiète pas, un ordinateur ça ne risque pas de te mordre. Le pire qu'il peut faire c'est d'arrêter, allez viens. Une fois finie, tu auras une chance de te trouver un travail.

Le docteur se dirigeait vers sa chambre pendant qu'un autre léger mal de tête lui revient en surprise. Il ne fait que mettre sa bonne main sur son front. Peut-être, qu'il avait tord après tout...

Un curriculum, un ordinateur, imprimer d'un ordinateur? Elle se rappelait seulement de l'imprimerie de journaux ou bien de livres, pas d'imprimerie domestique... Elle se demandait ce à quoi elle devrait s'adapter encore une fois. Elle suiva donc Leminer lui présenter la «chose».

«Il a donc dit que c'était héréditaire? Je l'aurais remarqué hier pourtant...»

Elle arriva face à face avec un espèce de livre ouvert de côté avec un écran comme une petite télévision et un clavier beaucoup plus compact et sensible qu'une machine à écrire qu'elle utilisait parfois pour recopier ses notes ou rapports. À côté, il y avait une plus grosse boîte qui avait quelques fentes ici et là.

- Hem... Es-tu certain que c'est pertinent dans mon cas... Je veux dire que je n'ai pas eu d'éducation moderne et encore moins d'expérience de travail... autre que fermier... Alors, qu'est-ce qui peut bien réussir à me vendre à un possible employeur? Je serais aussi bien de me promener dans les rues avec mon nom et adresse et regarder les commerces qui ont besoin de main-d'oeuvres?

La perspective de faire un «curriculum» ne l'enchantait guère. Pour le faire, elle devrait mettre son vraie nom et adresse puisque Leminer la surveillait. Elle ne souhaitait pas que son futur employeur sache son nom au complet comme le vampire avait mentionné avant de l'attaquer....

-...

Le docteur pensait. Elle avait raison, c'était une mauvaise idée de sa part. Pourquoi il avait pensé de la sorte comme cela? Il était d'habitude plus conscient de la condition des gens que ça.

-Excuse moi... c'était stupide de ma part.

Il remettait sa main sur son front. La douleur commençait à devenir plus intense, mais se n'était pas les symptômes habituelles d'une commotion. La douleur reste fréquente et même à la même douleur, jamais elle ne s'aggrave. Il se tourna vers Abigaheyl qui voyait immédiatement sa douleur, mais quand elle voulait dire quelque chose ou faire quoi que se soit, il l'interrompu.

-Abigaheyl, sort de ma chambre, je dois me reposer.

Sans dire quoi que se soit, elle sortît en fermant la porte derrière elle. Le psychiatre se détendît sur son lit en essayant de ne pas pas s'endormir, mais une fatigue soudaine le prît par surprise et il tomba endormit.


«LemIner...»

Oh non...

«-LEmInER...»

C'est impossible...

«-Le... MIner...»

Quelqu'un réveillez-moi...

«-LEMINER!»

À l'aide!

Après un moment de silence, il acquiesça à sa supposition. Il semblait découragé de lui-même. Il s'excusa et commença à agir plus bizarrement tout à l'heure. Leminer avait l'air de souffrir d'un exécrable mal de tête. Elle voulut intervenir et l'aider, mais il demanda farouchement qu'elle sorte de la chambre parce qu'il avait besoin de se reposer.

Elle ne comprenait décidément pas l'attitude de Leminer. Elle sortit alors de la chambre dans l'intention de retourner vers le divan. Lorsqu'elle fut assise, elle se mit à laisser ses sens vagabonder histoire de se relaxer. Tout à coup, elle sentit une détresse intense venant de la chambre de Leminer. Sans prendre en compte le souhait de Leminer, elle s'aventura de nouveau dans la chambre.

Il s'était déjà endormi. Son sommeil était si agité qu'il gigotait de tout côté et laissait échapper des gémissements qui lui semblaient demander de l'aide. Sans s'approcher plus près que le pied du lit, elle demanda à Leminer s'il était correct.

Il ne répondait, toujours prisonnié de son cauchemar. Elle recommencera une seconde fois, mais rien à faire, il ne se réveillait pas.

«Est-ce que je dois vraiment le réveiller... et comment? Il a tellement l'air de souffrir... Et puis merde! Il se rendormira après que je l'ai réveillé, voilà tout.»

Elle s'approcha donc du chevet près de l'oreiller où la tête de Leminer se reposait. Il était recouvert de sueurs froides partout sur le corps. Voyant son angoisse prendre le dessus sur lui, elle osa lui toucher le torse et tapoter doucement.

- Leminer, réveille-toi, tu fais un cauchemar. Leminer!

«PoURquOi, pouRQuoi tU As tUÉ?»

«POurQuoi, pouRqUoi noUs AvOir mEntît...?»

Je savais pas... je savais pas...

«MEnTeUR! COmmE ELles, coMMe ToUTes ElLes!»

Non, je dis la vérité! Je ne...

«TuER! ENfanT DE SorCière! EnfAnt DU Muet! Tu nE dIS rIEn et Tu MEns!»

Arrêtez... arrêtez...

- Lem(..), ré(...)le-toi...

«ELle VA tE traHIR, eLLe va Te TUer. TUe l'a!»

«TromPe lA!»

«VIolE La!»

tu fais un cau(...)ar. L(..)iner!

«QU'est ce qUE tu Va lUI dirE, DéchET?! COmMent tu Vas lui DiRE!»

«ENcore ÉchOUÉ...»

«BRAVO. BRAVO!»


-LA FERME!!

Il se leva subitement. Le front remplit de sueur froide et les yeux remplient d'eau, le psychiatre avait l'aire et était terrorisé. Encore un cauchemar, un pire et plus grave. Il prît quelque secondes pour reprendre son calme avant de voir Abigaheyl près de lui. Elle l'a vu pendant le mauvais moment...

-Je ne disais pas ça à toi... je... je...

Il ne pouvait plus parler, la peur l'avait mît muet. Comment il était maintenant aux yeux d'Abigaheyl? Un fou et un faiblard. Il pouvait encore entendre les voix distante dans le coin sombre de son esprit.

«BRAVO... BRAVO! TU AS ENCORE ÉCHOUÉ!»

Au paroxysme de son mauvais rêve, il hurla:

-LA FERME!!

Il était assis bien droit dans son lit, les yeux hagards. Il reprit son souffle comme s'il venait d'émerger d'un profond lac où il avait failli se noyer. Il avait une fois de plus les joues trempées non seulement de sueurs d'effroi, mais aussi de larmes.

«Qu'avait-il bien pu lui arriver pour qu'il ait des réactions comme cela? Dans son sommeil, il semblait autant pertubé et perdu que lorsqu'il était inconscient après l'incident avec le vampire. J'aimerais l'aider à se libérer de son fardeau, mais... il est si... angoissé, complexé et refermé sur lui-même...»

Après quelques secondes, il remarqua la présence d'Abigaheyl, et elle vit dans les yeux de Leminer de la honte, honte d'être faible.

-Je ne disais pas ça à toi... je... je...

Elle n'avait jamais pensé une fraction de secondes que l'ordre de la fermer était adressée à elle. Il était clair pour Abigaheyl qu'il y avait quelque chose qui hantait Leminer et depuis très longtemps. Bien qu'elle le voyait faible, elle n'avait pas de dédain ou bien une envie d'ignorer l'homme désespéré. Le tatouage qui arborait son dos n'était pas là pour rien. Malgré leur réticence aux humains, son clan avait des valeurs hautement familiales. La force était nécessaire pour un chef. Mais c'était d'une part pour instaurer l'ordre, mais surtout pour être apte à protéger le reste de la meute, cela incluait évidemment les plus faibles. Ce fut donc la raison pourquoi Abigaheyl répondit doucement:

- Leminer, je sais. Je te réveillais parce que tu faisais un cauchemar. Je m'excuse de ne pas t'avoir laisser seul, mais j'en étais incapable. Je suis conditionnée à aider les gens en détresse. Alors, c'est comme un réflexe pour moi de me jeter devant l'auto à la place d'un enfant, si tu comprends ce que je veux dire.

Elle essayait de son mieux d'expliquer le principe qui la faisait avancée dans la vie. Elle esquissa un sourire compatissant et voulut éponger le front de l'homme avec un bout de la couverture, mais se ravisa de peur t'en demander trop au docteur.

- Tu vas me prendre peut-être pour une folle, mais j'ai l'impression que quelque chose te hante. Pas physiquement, mais là, disa-t-elle en pointant la tête de Leminer. Bref, veux-tu un peu d'eau... ou de l'espace? Désolé, mais je comprend que tu préfères être seul, mais n'est-ce pas dans ces moments où tu perds la carte?

Le docteur ne répondait pas immédiatement à Abigaheyl, le choc du cauchemar l'avait épuisé à un tel point qu'il ne pouvait plus parler ou même avoir les idées rangées. Comment lui dire? Comment lui expliquer? Comment pouvait-il lui parler d'Elle? Il était psychiatre, mais il ne pouvait pas se guérir lui-même. C'est comme les premiers soins. Tu peux sauvé quelqu'un, mais jamais toi-même. Quand il sentît la force lui revenir en lui, il pu répondre à la jeune femme.

-Je... Je perds souvent la carte, comme tu dis.

Il allait parler de quelque chose qui allait le déranger, mais pour une raison quel qu'on que, il se sentait obliger de lui dire. Elle devait savoir ce qu'elle faisait face.

-Cauchemar chron...chronique. Résultat à quelque chose qui... qui s'est passé quand j'étais jeune. Je...

Il essaye de lui dire... de lui dire le nom du couple, mais il avait l'impression qu'Elle le regardait et lui disait de se taire.

-Problème familiale... ça mal tourner, très mal et...

Il se rappelait de cette journée durant ses huit ans. Il n'y avait plus personne chez lui cette journée là et le lendemain, les deux sont revenus, mais jamais il ne lui on dît bonjour. Le lit ensanglanté, les membres éparpillées et les yeux manquant. Le jeune garçon avait pris la main de sa mère et avait essayé de faire la signature de sa mère à l'endos de son examen.

-Ils sont morts... tous les deux... Retrouvés dans leur lit.

Le docteur était en train de perte son calme, il commençait à trembler et cachait son œil droit avec sa bonne main. Il se sentait ridicule de dire cette histoire à Abigaheyl, mais il avait le pressentiment qu'elle était plus ouverte au sujet que lui-même. Elle devait être curieuse. Mais lui-même il ne savait pas pourquoi ils sont morts. Cette femme et cet homme ne voyaient pas leurs sœurs et frères régulièrement et qu'ils n'avaient jamais payé leur pardon à leurs parents, mais jamais c'était un problème familiale. C'était bien plus pire et Leminer savait que c'était en lien avec les loup-garous et les vampires. Qui blâmer et qui punir? Ceci était une question sans réponse et peut-être qu'elle ne s'aura jamais répondue.

-Je sais pas... Je sais pas... Je ne me rappelle plus.

Pendant que Leminer déblatterait des mots entrecoupés d'hésitations, Abigaheyl se demanda si c'était bien le bon moment de parler de tout cela lorsqu'il était indubitablement encore sous le choc.

- Merci Leminer de tenter de m'expliquer. Mais t'as tout ton temps. Présentement, malgré tes bonnes intentions, je crois que tu es peut-être encore trop dans un état de choc pour me dire quoi que ce soit de vraiment compréhensible. Viens t'assoir dans le salon, je vais te faire un tisane et on verra ensuite avec mes questions sur ton histoire, okay?

Sortie de la chambre du docteur, elle s'en alla dans la sienne pour y chercher sa sacoche d'herbes séchés. Elle y prit de la mélisse pour calmer l'émotivité et l'état dépressif, puis de la valériane pour combattre l'angoisse, et pour finir un peu de ginseng pour donner un peu d'énergie saine à Leminer.

En retournant dans la cuisine, elle vit Leminer se diriger péniblement vers la cozeuse du salon.

- Te reste-t-il du pamplemousse ou bien as-tu du citron et aussi du miel?

Elle trouva une bouilloire rapidement en ouvrant le premier panneau qui lui tomba sous la main. La chance revenait peu à peu de son côté. Elle se mit donc à la tâche d'utiliser les bonnes proportions de mélisse et valériane, car ils pouvaient être sédatifs si trop concentrés.

-Dans les armoires de gauches et dans le panier à fruit.

Il n'était pas mieux et encore moins bien dans son état physique. Le mal de tête était encore persistant, mais les tremblements avaient cessé. Au moins.

Pendant restait dans le sofa, il entendait du bruit de contre choc dans la cuisine, des accessoires de cuisine se promener, se déposer, bouger par eux-même. C'était étrange de savoir qu'il y avait quelqu'un autre qui était derrière lui et qui faisait quelque chose pour son bien. Il était habitué au service des restaurants, l'aide des infirmières dans les Catacombes et les multiples coups de mains de ses camarades de combat avant sa dégradation. Mais jamais par quelqu'un qui vivrait chez lui. Il remarquait aussi que la présence d'Abigaheyl commençait à moins le mettre en malaise, mais il savait que son touché était encore comme une brûlure sur sa peau. Une étape à la fois, comme ils disaient.

Leminer regardait le soleil par les portes en verre et deux oiseaux sur son balcon. C'est rare, car les oiseaux ne s'arrêtaient jamais sur son balcon ou il ne les avaient jamais vu auparavant. C'était deux moineaux. Ils regardèrent le docteur et tournaient leur tête à gauche et à droite. Ces deux petites bêtes étaient libres comme l'air et ne se souvenait pas de leur passé. Ils étaient stupides, mais ils avaient une qualitée que les hommes n'ont pas; le bien fait de l'ignorance.

Pendant sa pensée, il vît une tasse descendre sous ses yeux. Il prît un moment avant de comprendre que c'était Abigaheyl qui lui arrivait avec un calmant naturelle.

-Merci...

Il prend la tasse et prend une gorgée. Le docteur n'était pas un amateur de tisane, mais elle était juste assez sucré à son goût. Il souriait un peu, mais la fatigue le faisait évité de trop montrer ses émotions. La tisane avait un vrai effet thérapeutique au corps de Leminer. Ses muscles étaient moins tendus et il avait l'esprit un peu plus claire. Il y avait un calme entre les deux colocataires, avant que Leminer fût le premier à briser le silence.

-Tu voulais me poser des questions, n'est-ce pas?

Il ne savait pas si cette session allait l'aidé ou le mettre en un pire état, mais il devait essayé après tout, cela faisait maintenant vingt-huit ans que ses cauchemars le tuent à petit feu. Il devait essayer, au moins pour alléger le sac.